
50,1 % des enfants de moins de 5 ans, dans la région Analamanga, souffrent de malnutrition chronique. Plus concrètement, 1 enfant en bas-âge sur 2 ne mange pas à sa faim. Cela a bien sûr des conséquences sur son développement non seulement physique mais surtout mental et psychomoteur. Et à plus long terme, cela a des conséquences importantes sur le développement, puisqu’une personne active qui ne participe pas aux activités génératrices de revenu pour sa propre subsistance et celle de sa famille devient une charge pour la société. Le projet Pausens, ou Projet d’appui d’urgence aux services essentiels de l’éducation, de la santé et de la nutrition, financé par la Banque Mondiale, est une réponse multisectorielle qui vise à réduire la prévalence de la malnutrition chronique chez les enfants de moins de 5 ans, visant à réduire de 10 points au moins ce taux de malnutrition chronique, allant de 50,1 % à 42,8 % ainsi que d’augmenter le taux d’allaitement maternel exclusif de 65 % et de le maintenir jusqu’à 2 ans et au-delà à plus de 98 %. A cet effet, l’Office National de Nutrition a organisé, depuis hier et ce jusqu’à ce jour à l’espace Dera, un atelier de sensibilisation auprès des ONG qui œuvrent dans ce secteur.
Anjara Rasoanaivo