
La libération d’emprise est une étape préalable à la réalisation des chantiers prévus dans le cadre du PRODUIR, Projet de Développement Urbain Intégré et de Résilience du grand Antananarivo, notamment le curage et la réhabilitation des 12 km du canal C3 et la réhabilitation d’une partie des digues Ikopa et Sisaony.
Bientôt. L’emprise du projet est constituée par les installations qui seront clôturées et/ou interdites au public (par exemple les emprises des travaux, l’installation de chantier). Elle inclut également les axes routiers qui seront utilisés pour le transport des boues de curage du canal C3, à partir des lieux des travaux de curage jusqu’au site de confinement. Pour chaque site, un Plan d’action de réinstallation (PAR) a été établi pour les ménages propriétaires et/ou les occupants qui se trouvent dans l’emprise du projet. Il revient à l’Etat de procéder à la libération de ces emprises. Même si éventuellement des personnes occupant les périmètres touchés par les travaux n’ont ni droit ni titre de propriété sur ces parcelles. Cela permet d’asseoir la légitimité de la sécurisation optimale des infrastructures à entreprendre. Suivant les termes de la convention de financement, la mobilisation et les déplacements des Personnes Affectées par le Projet (PAPs) sont accompagnés d’un Plan d’action de Réinstallation (PAR) ou d’un Plan Succinct de Réinstallation (PSR) qui sont financés par la Banque mondiale.
Retour. Le Plan d’action de Réinstallation (PAR), entre autres, prévoit la compensation des personnes affectées par le projet qui se trouvent dans l’emprise du projet, notamment celles qui sont touchées par le dérangement temporaire des activités socio-économiques et celles qui ont des biens titrés. Pour ce faire, un décret spécifique a été adopté en conseil du gouvernement pour encadrer juridiquement les indemnisations accordées aux personnes impactées par la libération des emprises des travaux dans le cadre du projet PRODUIR. En ce qui concerne le site de réinstallation qui sera implanté à Andavamamba, le Conseil des ministres a approuvé en avril dernier une autorisation dérogatoire de remblaiement du site où seront construits les logements destinés aux personnes impactées par le projet de réhabilitation du canal C3 dans le cadre de ce projet. Cette autorisation était primordiale pour pouvoir démarrer les travaux.
José Belalahy