Un énorme bond réalisé dans la mise en œuvre du velirano numéro 2 qui consiste à faciliter l’accès à l’énergie pour tous les Malgaches. En effet, la cérémonie de signature du projet Sahofika qui consiste à l’installation d’une centrale hydroélectrique sur le fleuve Onive s’est déroulée hier au Palais d’Iavoloha, en présence des partenaires techniques et financiers, et des membres du Corps diplomatique et consulaire résidant à Madagascar. Deux protocoles d’accord ont été signés. Le premier concerne le contrat de concession et d’achat d’énergie de la centrale hydroélectrique Sahofika, signé entre le ministre de l’Energie, le Directeur général de la JIRAMA et le Représentant du Consortium NEHO, à qui a été confiée la réalisation des travaux, tandis que la seconde signature est relative à la deuxième phase du projet de renforcement et d’interconnexion des réseaux de transport d’énergie électrique à Madagascar (PRIRTEM 2). L’objectif est d’augmenter le taux d’accès à l’électricité par la disponibilité de l’énergie propre, renouvelable, durable et à moindre coût, a souligné le président Andry Rajoelina.
900 millions d’euros, incluant les frais financiers. C’est le coût total de la réalisation de ce projet financé en grande partie par le Consortium NEHO, et qui verra une contribution stratégique de l’Etat malgache à hauteur de 20%. La centrale hydroélectrique de Sahofika produira 192 MWt d’électricité qui profitera aux réseaux interconnectés d’Antananarivo, Toamasina et Fianarantsoa. « La plus grande centrale ayant jamais existé à Madagascar », a annoncé le président Andry Rajoelina. Et lui de rappeler qu’Andekaleka, construite en 1978 produit seulement 29 Mgw fois 2. Cette capacité sera extensible jusqu’à 300 Mwt. 8 millions de personnes et 1,6 millions de foyers bénéficiaires sont prévus. Le site se trouve à 140 km d’Antananarivo et à 70 km d’Antsirabe. Après presque six ans de négociations, Sahofika voit finalement le jour. Des négociations que le président Andry Rajoelina qualifie de bénéfiques pour le peuple malgache dans la mesure où le projet vise non seulement à accroître significativement la capacité de production d’électricité, mais tend aussi et surtout à offrir de l’énergie à moindre coût. En effet, au départ, la durée de concession prévue était de 35 ans. Le chef de l’Etat a réussi à ramener le contrat de concession du Consortium NEHO à 25 ans. Il a aussi obtenu une réduction de prix du Kwh jusqu’à 4,96 centimes d’euros/kwh contre 5,85 centimes d’euros/Kwh lors du contrat initial.
Davis R
