
La balle est dans le camp de l’Etat malgache. Il faut la signature du contrat d’achat de production et l’autorisation d’exploitation, avant le lancement des grands travaux dans le cadre du Projet Volobe. C’est ce qu’ont affirmé les représentants de la CGHV (Compagnie générale d’hydroélectricité de Volobe), lors de la visite de presse qui se déroule depuis hier, sur le site de Volobe, à Toamasina. D’après les informations, la centrale hydroélectrique qui sera construite aura une capacité de production de 750 Gwh (Gigawattheures) par an. A noter que les études techniques, sociales et environnementales ont été lancées en 2016. Aujourd’hui, le CGHV attend la signature du contrat d’achat de production avec la Jirama et l’autorisation d’exploitation pour 35 ans. « Si la signature est faite avant la fin de cette année, nous avons encore un an et demi pour les démarches pour l’obtention de financements auprès de sept Banques de développement, avant de procéder aux grands travaux prévus vers le second semestre 2022 », a indiqué Rémi Huber, directeur de la CGHV. D’après ses propos, Volobe produira 120 MW d’électricité, qui s’ajoutera aux productions pour l’approvisionnement du RIA (Réseau Interconnecté d’Antananarivo). En effet, la production actuelle d’électricité de la Jirama à Toamasina est déjà suffisante pour satisfaire les besoins de la région, selon Tsitohery Francesca Andriamampionona, directeur interprovincial par intérim de la Jirama à Toamasina. D’après ses explications, les coupures d’électricité sur cette zone sont dues à la vétusté des infrastructures sur le réseau de distribution. Bref, la réalisation du projet Volobe permettra de réduire considérablement le coût de l’électricité, pour les zones bénéficiaires raccordées au RIA.
Antsa R.