Les investissements de l’Etat et des partenaires techniques et financiers dans l’amélioration de la gouvernance foncière apportent des retombées importantes, selon le bilan fait par le président Andry Rajoelina.
Le projet CASEF (Croissance agricole et sécurisation foncière) figure parmi les projets à impacts réels cités par le président de la République, dans son discours de fin d’année. D’après ses propos, l’objectif est de mettre fin aux abus et aux fraudes au niveau de la propriété foncière, et de prioriser la résolution des problèmes fonciers qui représentent une grande préoccupation pour le peuple malgache. En effet, le CASEF favorise la sécurisation foncière au bénéfice des propriétaires légitimes de terrains dans les différentes régions de la Grande-île. Selon le président Andry Rajoelina, le projet prévoit de distribuer 2 millions de certificats fonciers jusqu’à fin 2023. Les campagnes de distribution ont déjà commencé pour plusieurs régions et se poursuivront. Certes, les impacts du projet CASEF au niveau du développement et de l’amélioration de la qualité de vie des bénéficiaires sont réels. Plusieurs témoignages ont été diffusés par les responsables de ce projet, très apprécié surtout par les communautés des zones rurales.
Favorable aux investissements
Pour les producteurs agricoles, la sécurisation foncière promue par le projet CASEF favorise les investissements et les activités économiques productives. « L’émission des 2 millions de certificats fonciers est l’objectif le plus ambitieux, pour la sécurisation foncière à Madagascar. Cet effort s’inscrit d’ailleurs dans le cadre de la politique de développement initiée par l’Etat. Les litiges fonciers constituent, de nos jours, des problèmes habituels qu’il faut résoudre une bonne fois pour toute. Outre le nombre important des certificats à émettre, il faut garantir la qualité car la sécurisation foncière favorise les activités productives, les investissements…», a indiqué Laza Raharo Andriamanjato, directeur des Domaines et de la Propriété Foncière, lors du lancement officiel de la mise en œuvre du projet CASEF, pour le district d’Andapa, région SAVA, au mois d’août 2022.
Développement agricole
Outre cette sécurisation foncière favorable aux activités productives, le CASEF œuvre également pour le développement de plusieurs chaînes de valeurs prometteuses dans diverses régions du pays. Parmi celles-ci figure le développement de l’élevage de ruminants et de production de viande rouge. Dans le sud, le projet favorise l’amélioration de races de bovidés, par l’insémination artificielle et la monte naturelle par des géniteurs certifiés. En effet, le CASEF met à disposition une diversité de ressources zoo-génétiques compatibles avec les systèmes de production à Madagascar. Il cherche également à permettre aux éleveurs organisés de pratiquer l’insémination artificielle dans leurs systèmes d’organisation. Selon les explications, les interventions concernent l’octroi de formation des inséminateurs, ainsi que l’appui pour la fourniture d’azote liquide au FIFAMANOR. A noter que la conservation des semences nécessite une chaîne de froid qui ne devrait jamais être interrompue, d’où le besoin d’azote liquide. De ce fait, le projet a également fait don d’unités de production d’azote liquide pour ces organisations d’éleveurs. Bref, les activités du projet CASEF sont multiples et visent toutes à favoriser le développement du secteur agricole et l’amélioration de la qualité de vie des communautés bénéficiaires. La mise en œuvre de ce projet est encore en cours et ses impacts se multiplient également, si on se réfère aux nombreux témoignages des bénéficiaires.
Antsa R.
Sur le principe, on ne peut que s’en féliciter.
Dans la réalité, il y a une ombre qui mérite encadrement et éclairage.
A Nosy Be et ses environs par exemple,il y a ostensiblement une main mise de colonies autre que locales qui sont maîtres des lieux et s’y affichent en fiers à bras.
L’ EPP GALLIENI inscrit au portail de l’école à HELL -Ville semble contraster avec les slogans tant brandis :Malagasy tsy mandohalika ! Ou Ambopom- pirenena !
A Sainte Marie, c’est une autre colonie qui s’installe en propriétaire et qui à terme risque de faire de l’omnbre à bien de choses.
La vente ou l’acquisition de terrain par les vahiny reste t- elles à la discrétion … des responsables administratifs temporels ???
Ou reste t- elles du domaine de l’état ??? selon les lois.
Ry FIRENEKO???