La 6e réunion du comité conjoint de coordination du projet F3LTM ou projet de développement des capacités de gestion de l’entretien des routes et des ponts, s’est tenue hier à l’ININFRA à Alarobia.
Ce projet est mis en œuvre par le ministère en charge des Travaux Publics depuis 2021 avec l’appui technique et financier du gouvernement japonais par le biais de la JICA (Agence japonaise de coopération internationale). « A l’issue de cette 6e réunion du comité conjoint de coordination de ce projet de coopération technique, l’avancement des activités menées sera présenté entre toutes les parties prenantes. Ce sera également une occasion de valider les trois manuels d’entretien des infrastructures conçus par des groupes de travail. Il s’agit notamment du manuel d’inspection et de diagnostic des routes, du manuel d’inspection et de diagnostic des ponts et du manuel de réparation des routes », a expliqué le Secrétaire général du ministère des Travaux publics, le Général Hajatiana Rasolomanana, lors de l’ouverture de cette réunion hier à l’ININFRA à Alarobia.
Manuels d’entretien routier. Et lui de rajouter que d’autres manuels seront également présentés durant cette réunion en vue d’une validation par toutes les parties prenantes. On peut citer, entre autres, le manuel d’exploitation du PMS ou système de gestion des chaussées et le manuel d’élaboration et de mise en œuvre du plan d’entretien. « L’objectif consiste à promouvoir la durabilité du patrimoine routier en prolongeant la durée de vie des infrastructures réalisées qui a été calculée par les techniciens lors de leur conception », a-t-il enchaîné. Pour ce faire, une amélioration du système de gestion et d’entretien des routes et des ponts s’impose. Ces manuels d’entretien seront ainsi appliqués dans le cadre des projets pilotes menés à travers la mise en œuvre du projet de coopération technique F3LTM. A titre d’illustration, des travaux d’entretien d’un tronçon de route entre le PK2 et PK8 aux alentours d’Ambohimangakely, sur la RN2, sont actuellement en cours d’exécution. « L’entretien des infrastructures ne signifie pas du tout réhabilitation ou reconstruction des routes. Ce sont notamment les infrastructures nouvellement construites telles que les nouveaux ponts de Mangoro et d’Antsapazana réalisés avec l’appui du gouvernement japonais ou bien la RN44, qui devront faire l’objet d’un entretien afin de maintenir leur durabilité », tient à préciser le Secrétaire général du ministère des Travaux Publics.
Mettre à l’échelle nationale. Toujours dans le cadre de la mise en œuvre du projet F3LTM, « le renforcement de capacité des techniciens malgaches fait partie des activités menées, outre l’accompagnement de Madagascar dans la modernisation de ses infrastructures routières physiques. Cela s’effectue par le partage de nouvelles pratiques sur place ou les formations au Japon. L’objectif consiste à assurer la pérennisation de ces infrastructures routières. Nous sommes ainsi satisfaits de l’avancement de ce projet de coopération technique, d’autant plus que des manuels d’entretien des routes et des ponts ont été produits et validés par toutes les parties prenantes. Notre ambition est non seulement d’appliquer ces manuels au niveau des projets pilotes mais aussi de les mettre à l’échelle nationale pour un meilleur entretien des infrastructures », a confié Tanaka Kaori, la Représentante Résidente de JICA à Madagascar. Par ailleurs, les parties prenantes vont discuter la tenue d’une réunion supplémentaire du comité de conjoint de coordination du projet F3LTM et la prolongation de la durée totale de ce projet de coopération technique, lors de cette 6e réunion.
Navalona R.