
L’Assemblée générale de constitution de la Coopérative des Experts Associés (CEAs) a eu lieu le 23 avril 2024.
« Nous sommes 10 experts dans différents domaines d’activités pour se regrouper au sein de cette coopérative. En tant que Cabinet d’Études, nous intervenons notamment dans les domaines du développement de l’agriculture, de l’élevage et de l’industrie ainsi que de l’économie, de la planification et de gestion, sans oublier le développement des chaînes de valeur, la structuration de la production. Notre principal objectif consiste à apporter notre expertise afin de promouvoir le développement économique du territoire », a expliqué Lila Ranaivo, la directrice exécutive de la Coopérative des Experts Associés lors d’une rencontre avec la presse récemment.
Défis rencontrés
« Forte d’une trentaine d’années d’expérience, notamment dans le domaine du développement rural, cette coopérative ne ménage pas ses efforts pour promouvoir une stratégie visant à préserver l’environnement tout en accompagnant les acteurs locaux, notamment les producteurs, afin qu’ils soient plus résilients face aux effets néfastes du changement climatique. En effet, nous privilégions avant tout un développement durable, en commençant à l’échelle locale », a déclaré Denis Raobelison, président du CEAs. En tant qu’ingénieur agronome, il prévoit d’apporter des solutions concrètes aux défis rencontrés sur le terrain. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui l’ont conduit à organiser, entre autres, le salon « Ambalasira » à Ambositra, afin d’offrir un débouché aux produits des paysans locaux. « Nous restons convaincus que l’approche par le marché est un levier essentiel du développement local », a-t-il ajouté.
Grande volonté. En outre, ces experts témoignent que le monde rural ne cesse de s’appauvrir depuis ces dernières décennies. « Auparavant, les ménages ruraux pouvaient encore se débrouiller pour trouver les trois rations de nourriture en une journée. Maintenant, ils ont du mal à prendre un repas par jour. En revanche, nous avons bien constaté que la population rurale même dans des zones très reculées ont une grande volonté de s’améliorer et de se développer », raconte Lila Ranaivo.
Navalona R.




