De source bien informée, l’ancien président de la Transition envisage de faire campagne aux côtés des candidats du MAPAR et de l’ARMADA.
Le parti « Miaraka Amin’i Prezida Andry Rajoelina » (MAPAR) envisage de frapper fort lors de la deuxième semaine de la campagne électorale en vue des élections communales du 17 juillet. Choisissant la politique de la discrétion depuis quelque temps, l’ancien président de la Transition prévoit de sortir de son mutisme et de renouer avec ses partisans au niveau de toutes les régions de la Grande île. De sources proches d’Ambodivona, Andry Rajoelina prévoirait d’entrer en scène et de reprendre les descentes sur le terrain pour faire campagne aux côtés des candidats du MAPAR et de l’ARMADA. Aussi, une rencontre avec la population de Fianarantsoa serait-elle prévue le 24 juillet prochain. Ce sera certainement une occasion pour l’ancien homme fort du pays d’encourager la population du pays Betsileo à voter pour la candidate Christine Razanamahasoa qui se présente à Fianarantsoa ville. Le 26 juillet, Andry Rajoelina sera à Toamasina pour appeler les Betsimisaraka à voter pour le candidat MAPAR dans cette localité, en la personne de l’ancien ministre de l’Energie, Elysée Ratsiraka.
« Mauvais coups ». Pour l’heure, aucune information officielle sur les tenants et aboutissants de ce retour qui ne sera certainement pas « avec Force » mais plutôt « en force » et probablement « en fanfare », de l’ancien président de la Transition n’a été communiquée. Pourtant, à en croire à nos sources, le numéro Un du MAPAR serait déjà de retour au pays depuis le week-end dernier. Toutefois, ici, le conditionnel est de rigueur. Nos sources ont aussi laissé entendre qu’Andry Rajoelina envisage également de faire campagne au profit des candidats de l’ARMADA, en l’occurrence de l’ancien Premier ministre de la Transition, le Général Camille Albert Vital qui se présente à Toliara et du président national de l’ARD/AVANA, Jean Louis Robinson, candidat dans la Commune d’Ampasikely dans le District d’Amparafaravola. Quoi qu’il en soit, en tant que simple citoyen, rien n’empêche l’ancien président de la Transition de descendre sur le terrain pour participer à la campagne électorale. Reste à savoir toutefois s’il ne fera pas l’objet d’intimidations de la part des tenants du régime actuel. Les leaders du parti HVM, toujours prêts à utiliser des « mauvais coups » contre ceux qui sont capables de rivaliser avec leurs candidats, n’hésiteront certainement pas à « tacler » Andry Rajoelina et le MAPAR. A suivre.
Davis R