Comment le capital naturel peut-il devenir une opportunité pour l’économie de Madagascar ? Le thème qui est à la fois sous forme de problématique

semble très difficile à cerner. Mais avec la qualité des intervenants et la bonne animation de Njaka Andriantefiarinesy qui maîtrise bien le sujet environnemental, lui-même est président de l’association des journalistes environnementaux, le forum a été enrichissant pour l’assistance. Les représentants de la direction de la valorisation forestière (MEEF), l’organisme Traffic et Madagscar National Parks ont été unanimes à dire que les trafics continuent encore dans l’île, et ce, malgré les dispositions prises par l’Etat. Le laisser-aller dans presque tous les niveaux et l’existence des textes obsolètes ont été évoqués comme l’origine de ces commercialisations illicites. La dimension socioculturelle a aussi été abordée comme un blocage à toute forme de conscientisation. « Dès qu’on parle de richesses, on pense à l’argent. C’est pourquoi, il est difficile de persuader la population de la conservation de cette richesse » a-t-on appris de l’un des intervenants. Ce forum entre dans le cadre du programme « Préservation des ressources naturelles de Madagascar » financé par l’USAID et mis en œuvre par le consortium WWF, WCS, Traffic et Conservation International ainsi que les journalistes formés sur les techniques d’investigation environnementale.
D.R