
Plus de 117 millions d’ariary ont été remis aux centres d’accueil d’enfants impactés par le cyclone à Mananjary et Manakara. Le fonds est un fonds d’urgence pour répondre aux besoins des enfants et réhabiliter les infrastructures endommagées.
Les centres d’accueil d’enfants à Mananjary et Manakara dans la région Vatovavy et Fitovinany n’ont pas été épargnés par le cyclone Batsirai. Six infrastructures auprès de ces deux régions enregistrent de grands dégâts. C’est dans cette optique que SOS Villages d’enfants qui intervient dans ces deux districts dans le cadre du projet QUAPEM (Qualité de l’accueil en protection à Madagascar) a remis, hier, un fonds d’urgence de 117 513 800 ariary environ, destiné à ces structures d’accueil. « Ce fonds est destiné à couvrir les besoins immédiats en produits de première nécessité liés à la santé et à l’alimentation de 641 enfants. Cet appui permettra également de rénover les toitures de ces centres », selon Me Maria Raharinarivonirina, présidente du conseil d’administration de SOS Villages d’enfants Madagascar. Ces points ont été soulevés lors de la remise officielle de ces fonds d’urgence à Antaninarenina.
Formations. Pour améliorer la prise en charge des enfants, les responsables des centres d’accueil ont également pu bénéficier d’une formation et d’un renforcement de capacités lors de l’événement d’hier. Me Maria Raharinarivonirina a indiqué que le projet QUAPEM intervient dans la mise en place d’un dispositif d’accompagnement permettant aux centres concernés de se mettre en conformité avec les normes et standards adoptés au niveau national ainsi qu’aux bonnes pratiques internationales d’accueil. Le directeur adjoint du centre CATJA (Centre d’accueil et de transit des jumeaux abandonnés) à Mananjary, Aurélien Rakotoarimanga, a félicité cette initiative de SOS Villages d’enfants. D’après ce responsable, des progrès ont été réalisés dans la sensibilisation de la société par rapport à l’acceptation des enfants jumeaux, mais beaucoup d’efforts restent encore à faire. Les formations dispensées dans le cadre de ce projet sont ainsi d’une grande aide pour renforcer davantage cette sensibilisation.
Narindra Rakotobe