Les techniciens forestiers forment un corps paramilitaire. Le ministère de l’Environnement et du Développement durable entend renforcer aussi bien leurs effectifs que leurs matériels et équipements de travail.
Insuffisants. C’est ce qui qualifie les effectifs des techniciens forestiers à Madagascar actuellement si l’on s’en tient aux explications de Max Andonirina Fontaine, ministre de l’Environnement et du Développement durable en marge de la cérémonie de sortie de deux promotions de techniciens forestiers et l’inauguration officielle des nouvelles infrastructures du Centre National de Formation de Techniciens Forestiers à Angavokely, Nandihizana-Carion le 5 juillet dernier. Une insuffisance en nombre, qui impacte de façon conséquente les missions de protection de l’environnement et de la biodiversité malgache. En effet, selon le ministre de l’Environnement et du Développement durable, « la moyenne nationale est d’un technicien pour 27 000 ha de forêts. ». Ce qui est loin en deçà des normes internationales qui préconise un quota d’un technicien pour 2000 ha.
Piliers
Les techniciens forestiers constituent un levier important de la protection de l’environnement. Un fait indéniable compte tenu de la situation de pertes en biodiversité que continue de connaître Madagascar. Le 5 juillet 2025, 60 nouveaux jeunes techniciens forestiers, issus de la troisième promotion de la formation initiale, composée de 30 apprenants ainsi que de la formation continue composée également de 30 apprenants dont 15 femmes et 45 hommes sont officiellement sortis. Les nouvelles recrues devraient être affectées dans les 24 régions mais surtout auprès des aires protégées à protection prioritaire et à fortes valeurs écosystémiques.
José Belalahy
