Une mesure ferme pour protéger les consommateurs contre les produits hors-normes. C’est ce que le ministère de l’Industrialisation et du Commerce (MIC) a mis en avant, lors de la saisie et la destruction de 124 tonnes de riz à Toamasina. Cette décision catégorique fait suite à un contrôle en laboratoire initié par le ministère, qui a révélé que ces produits étaient défectueux et inaptes à la consommation. La destruction de ces produits a été lancée le 15 avril, avec 60 tonnes incinérées à Antsarimasina et 64 tonnes à Barikadimy, en collaboration avec les autorités locales. Ces mesures ont été prises après la détection d’une tentative de reconditionnement des produits défectueux, découverte par la Direction régionale de l’Industrialisation et du Commerce (DRIC) Atsinanana et la Gendarmerie à Toamasina. Les autorités ont souligné la dangerosité de cette action pour la santé publique et ont pris des mesures strictes contre les responsables.
Vigilance
Le MIC a été catégorique dans sa position : les produits défectueux ne peuvent ni être commercialisés ni être consommés, mettant ainsi en avant la priorité accordée à la sécurité et à la santé des consommateurs. Pour ce département, il s’agit d’un engagement du Gouvernement à garantir la qualité et la sûreté des produits alimentaires sur le marché. En prenant des mesures rapides et décisives contre les pratiques commerciales négligentes, les autorités envoient un message clair : la protection des consommateurs est une priorité absolue, et toute tentative de compromettre cette sécurité sera sévèrement sanctionnée. Bref, la destruction de 124 tonnes de riz défectueux à Toamasina représente un pas significatif vers la garantie de la qualité des produits alimentaires et la protection des consommateurs à Madagascar. Cette action reflète la détermination du gouvernement à maintenir des normes élevées en matière de sécurité alimentaire et à prendre des mesures décisives contre toute menace potentielle pour la santé publique. Cependant, les autorités invitent les consommateurs à rester vigilants et à dénoncer les cas de mauvaises pratiques sur le marché.
Antsa R.
Question cruciale: quand sont arrivés ces lots de riz à Madagascar? Si la date est ancienne, pourquoi a-t-on laissé pourrir ce p.p.n. au lieu de l’écouler sur le marché? Si elle est récente, cela signifierait-il que nous importons du riz pourri?…
Le riz pourri est le meilleur engrais fertilisant pour la riziculture. Pourquoi detruire? Au lieu de les transformer en engrais dont nos paysans ont tellement be so in?