Tous les enfants issus des familles vulnérables bénéficiaires du programme de protection sociale « Tsimbina » doivent être scolarisés. Un contrôle strict sera effectué auprès des foyers concernés.
La distribution de l’aide financièreentrant dans le cadre du programme de protection sociale « Tsimbina » se poursuit. Pour Antananarivo, 150 000 ménages bénéficiaires sont recensés dans les six arrondissements, d’après le rapport du Conseil des ministres du 28 août. Une partie d’entre eux a assisté hier au transfert monétaire qui s’est tenu au Lycée Moderne Ampefiloha (LMA). A rappeler que ce programme vise à soutenir les ménages économiquement vulnérables pour faire face à l’inflation, mais aussi afin de les aider à financer la scolarité de leurs enfants grâce à deux transferts monétaires et des mesures d’accompagnement ciblées. Aurélie Razafinjato, la ministre de la Population et des Solidarités (MPS)était claire dans ses propos. « Les ménages qui ne scolarisent pas leurs enfants ne bénéficieront pas de la deuxième tranche de cette aide financière. Des descentes seront organisées pour contrôler les foyers qui scolarisent leurs enfants », a-t-elle souligné.
Allocation
Au total, chaque famille recevra une allocation de 200 000 ariary qui sera payée en deux tranches. Le nombre des ménages bénéficiaires a été revu à la hausse. Au début, cette allocation a été prévue pour 657 000 ménages mais après la négociation du président de la République avec les partenaires, le nombre des foyers bénéficiaires s’élève à 821 250 ménages répartis dans 120 districts dans tout Madagascar. Depuis son lancement, 522 759 foyers ont déjà reçu cette allocation dans les régions Analamanga, SAVA, DIANA, Atsimo Atsinanana, Atsimo Andrefana, Ihorombe, Matsiatra Ambony, Itasy, Vakinankaratra, Menabe, Amoron’i Mania, Atsinanana, Analanjirofo et Alaotra Mangoro. A rappeler que le programme de protection sociale « Tsimbina » est coordonné par le MPS et le ministère de la Communication et de la Culture (MCC), mis en œuvre par le FID (Fonds d’intervention pour le développement) et financé par la Banque mondiale.
Narindra Rakotobe