
Le ralentissement de l’activité économique durant la pandémie a dégradé le revenu de nombreux ménages, fragilisant ainsi la situation des enfants. Elle se traduit entre autres par le stress et la situation de peur et de mal-être. Si la qualité de la prise en charge fait défaut, les impacts de la crise pourraient se prolonger dans le temps et influer négativement sur le bien-être et le développement de l’enfant, de sa famille voire même de sa communauté. C’est dans ce sens que l’Ordre national des psychologues de Madagascar (ONPM) a choisi la thématique de la prise en charge de l’enfant lors de son 2ème congrès national qui s’est tenu hier à Anosy. « Comprendre et prévenir la violence ainsi que la négligence envers les enfants est la première chose à faire. C’est pourquoi nous avons réuni à ce congrès les assistantes sociales, les éducateurs spécialisés, les parents ainsi que les associations pour mieux accompagner les enfants, particulièrement ceux qui sont vulnérables avec des handicaps et ceux qui sont victimes de violence », selon Koloina Andrianilaina, présidente de l’ONPM.
Multisectoriel. Plusieurs acteurs se mobilisent pour lutter contre la violence qui fait malheureusement partie de la vie quotidienne des enfants et est largement tolérée dans la société, selon le communiqué conjoint de l’ONPM, du ministère de la Population, de la protection sociale et de la promotion de la femme (MPPSPF), du ministère de la Santé et du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF). « Promouvoir le bien-être psychosocial des enfants et de leur entourage est une approche préventive et une priorité pour l’Unicef à travers les différents secteurs. Ensemble, nous devons promouvoir un environnement où les enfants se sentent en sécurité et grandissent loin des situations de violence, abus et exploitation afin de développer leur plein potentiel », explique le représentant de l’Unicef à Madagascar, Jean François Basse.
Narindra Rakotobe