Ce qui vient de se passer sur la RN4, la nuit du 24 au 25 novembre dernier, laisse penser que l’insécurité reprend de l’ampleur sur les routes nationales. Une situation qui devrait attirer l’attention de tous les responsables concernés, notamment les forces de l’ordre. Ces dernières ,qui ne cessent de renforcer les dispositifs de sécurité sur ces axes à travers la mise place des brigades spéciales de sécurité routière dans les zones réputées dangereuses en matière d’acte de banditisme rural.
Sur la RN4. Cette attaque de taxi-brousse qui vient de se produire sur la RN4, au niveau du district d’Ankazobe a de nouveau prouvé la faiblesse de nos forces de l’ordre. Selon les informations, cet acte a été commis à un endroit non loin d’une agglomération où il y a un poste de la gendarmerie. Les éléments de ce poste n’en étaient informés que quelques minutes après l’action. Cette nuit-là vers 00 heures 25, un chauffeur de taxi-brousse venant de Maevatanana en direction d’Antananarivo a avisé le poste de la gendarmerie de Borikely qu’un autre véhicule de transport collectif roulant dans le même sens a été attaqué par des bandits au lieu-dit Dépôt, fokontany Tsiazonkiraro, commune rurale Tsaramandroso, dans le district d’Ankazobe (PK 160+700). Selon les informations, les malfaiteurs qui étaient équipés d’armes blanches ont barré la route par des grosses pierres. Quand la voiture s’est arrêtée, les assaillants ont brisé les vitres de toutes les portières et ont obligé les voyageurs à les laisser entrer tout en agressant tous ceux qui ont tenté de leur résister. Ils ont alors dérobé les biens de tous les passagers. Résultats : 11 personnes ont été blessées dont quatre grièvement. Une somme de 4,670 000 ariary, cinq téléphones portables, trois bagues en or et quatre en argent ainsi que quatre sacs contenant des effets vestimentaires ont été volés. Selon les témoignages des victimes, environ 10 individus ont commis cet acte. Pour s’enfuir, ils ont pris la route en direction du Nord d’Est. Intervenant tardivement, les forces de l’ordre n’ont plus à faire que d’évacuer les blessés au centre hospitalier de district à Ankazobe et de constater les faits pour lancer vainement l’opération de poursuite.
T.M.