« Les États partis au présent Pacte s’engagent à présenter des rapports sur les mesures qu’ils auront arrêtées et qui donnent effet aux droits reconnus dans le présent Pacte et sur les progrès réalisés dans la jouissance de ces droits ». Ce sont les dispositions de l’article 40 du Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques (PIDCIP) que Madagascar a signé et ratifié, comme les autres instruments juridiques internationaux : conventions, traités, accords et pactes. Faisant suite à cet article, l’État malgache devrait présenter son rapport devant le Comité des Droits de l’Homme au mois de juin prochain. Il s’agit – d’après les explications reçues – du « cinquième rapport périodique sur les mesures d’ordre législatif, judiciaire, administratif, ou autres adoptées et sur les progrès réalisés ».
Rapport alternatif. Mais il n’y a pas que le rapport périodique qui sera retenu. A côté figure le rapport dit « alternatif » dressé par certaines organisations de la société civile malgache travaillant dans la promotion des droits humains. « Elles fournissent des informations et analyses sur la mise en application des dispositifs du PIDCIP et partagent, le cas échéant, des préoccupations communes », a-t-on confié. Cette année, l’atelier de rédaction de ce rapport alternatif – qui sera animé par 30 participants – aura lieu à Andraharo les 29 et 30 mai prochain. Notons que ces 30 participants représentent les organisations non-gouvernementales, les associations professionnelles et les émissaires des milieux universitaires.
Aina Bovel