Né le 9 septembre 1950 à Antsirabe-Nord, dans le district de Vohémar, région SAVA,
Jean–Omer Beriziky est issu d’une famille paysanne de 5 enfants et a toujours été scolarisé dans des établissements publics, de l’école primaire au baccalauréat.
Premier ministre, chef du Gouvernement de Consensus du 28 octobre 2011 au 11 avril 2014, il a travaillé avec toutes les mouvances avec pour mission principale, l’organisation d’élections libres, crédibles et transparentes pour sortir Madagascar de la crise. Mission qu’il a remplie avec brio.
Avant sa nomination au poste de Premier ministre, Jean-Omer BERIZIKY a été Ambassadeur de Madagascar au Royaume de Belgique et près l’Union européenne pendant plus d’une décennie.
C’est dans ce cadre qu’il a été président des ambassadeurs ACP et qu’il a dirigé des missions de médiations dans plusieurs crises en Afrique, pour ne citer que la Mauritanie et le Togo. Il a également participé à l’élaboration de l’accord de Cotonou.
Les rouages de l’Union européenne n’ayant pas de secrets pour lui, il a négocié les 9e et 10e Fonds Européen pour le Développement. Il a également négocié et a réussi à obtenir le reliquat du 10e FED, alors suspendu en raison de la crise de cinq ans que Madagascar a traversé de 2009 à 2014. JOB a ensuite participé aux négociations du 11e FED.
Par ailleurs, Jean-Omer Beriziky a dirigé les missions d’observation électorales de l’Union africaine aux Comores et au Burkina Faso et a déjà participé à différents sommets et conférences internationaux.
En dehors du domaine politique, Jean-Omer Beriziky s’est voué à l’enseignement. Il a été successivement Professeur d’Histoire Géographie au Lycée d’Antalaha puis Proviseur du Lycée de Sambava et de Vohémar. Il enseigne l’Histoire à l’Université de Toamasina et est Directeur du Séminaire Diplomatie et Relations Internationales au CEDS.
Sa principale préoccupation : servir l’intérêt général.
Ses dix engagements se traduisent par quatre axes prioritaires :
– Rétablissement de l’autorité de l’Etat : fin de l’impunité, du népotisme et lutte contre la corruption.
– Développement du monde rural : octroi de terres arables aux jeunes avec quelques conditions (si au bout de deux ans par exemple, ils ne produisent rien, les terres reviennent à l’Etat);
Sécurité ; garantie sur le plan foncier ;
Révision du système fiscal surtout sur la répartition entre l’Etat et les collectivités ;
Garantie au niveau du revenu, du financement et de la formation ;
Formation (lycée et collège agricoles pour les futurs exploitants) ;
Redéploiements des cadres (Ingénieurs et Techniciens agricoles et d’Elevage) ;
Augmentation de la productivité en Agriculture et Elevage par l’intensification et l’emploi des techniques modernes ;
Augmentation des surfaces cultivées et cultivables en mécanisant d’une façon intelligente et rentable ;
Favoriser l’installation de coopératives à vocation agricole ;
– Education et formation : retour à la gratuité de l’éducation + intensification des formations pour permettre un meilleur taux d’employabilité.
– Changement de la forme de l’Etat.
A cela s’ajoute bien sûr le volet social dont la gratuité des soins avec mise en place d’un fonds de solidarité nationale pour les couches les plus défavorisées.