- Publicité -
mardi, mai 13, 2025
AccueilPolitiqueRado Rabarilala sur Free Fm : « Nous n’avons pas encore...

Rado Rabarilala sur Free Fm : « Nous n’avons pas encore dit notre dernier mot ! »

20 mois qu’ils n’ont pas reçu leurs rémunérations. 20 mois qu’ils ont été au chômage. Eux, ce sont les syndicalistes de la compagnie aérienne Air Madagascar ayant mené une lutte syndicale en 2015 laquelle a conduit à leur éjection. Rado Rabarilala, le président du syndicat des employés d’Air Madagascar a eu l’occasion de s’exprimer sur la radio Free Fm, hier dans la matinée, et a transmis un message essentiel : « on n’a pas encore dit notre dernier mot ». Il s’agit d’une nouvelle interpellation à l’Etat malgache qui refuse toujours de les réintégrer au sein de la compagnie aérienne nationale malgré le prononcé d’une décision de justice y afférente. Mais son intervention sur la radio Free Fm ne s’est pas focalisée uniquement sur son cas. La grève des douaniers a été également débattue. « Le droit de grève et le droit syndical sont garantis par la Constitution. Et par rapport à la grève des douaniers, je trouve qu’il n’y a aucune volonté de la part de l’Etat de résoudre le problème », a soutenu Rado Rabarilala. Et lui de poursuivre : « quand les députés brandissent la menace d’une motion de déchéance ou d’une motion de censure, l’Exécutif s’empresse d’offrir des véhicules 4×4 ou d’autres avantages. Mais pourquoi quand ce sont les autres syndicats qui ne font que revendiquer leurs droits acquis qui entament la grève, il reste inerte ? C’est la preuve qu’il y a des groupements de personnes qui ont de l’influence sur l’Exécutif». Dans cette lutte syndicale, les syndicalistes font appel au soutien des citoyens.

Plus d’ouverture. Par ailleurs, Rakotoniasy Jean Raymond, secrétaire général de la plateforme syndicale CTM/SSM – qui était également invité sur la radio – dénonce une « discrimination entre les travailleurs ». Non seulement ces derniers ne sont pas traités sur le même pied d’égalité mais surtout « quand le texte est favorable aux dirigeants, ils l’appliquent. Quand ce n’est pas le cas, ils font tout pour l’esquiver », poursuivent les deux invités. Et ce ne sont pas des cas isolés. Le sénateur Riana Andriamandavy VII – engluée dans l’affaire Claudine Razaimamonjy – échappe aux poursuites judiciaires tandis que les journalistes du groupe Freedom ont aussitôt été entendus auprès de la brigade criminelle. Deux poids, deux mesures en sachant que les deux parties ont commis des infractions. Rakotoniasy Jean Raymond appelle également à ce que « la structure au sein du ministère des Finances et du Budget soit recomposée pour éviter la répétition des problèmes de ce genre. Nous appelons également à ce que ledit ministère fasse preuve d’un peu d’ouverture car, signalons-le au passage que beaucoup d’invitations à des dialogues et à des conférences ont été envoyées au MFB mais il ne les a point répondues ». Affaire à suivre.

Aina Bovel

- Publicité -
Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici