La question reste toujours sans réponse pour ce qui est de la cause du décès de Raheliseheno Samueline survenu le 5 mai dernier. Une dame qui a fait partie des passagers d’un taxi brousse qui a relié Antananarivo et Toamasina le 8 avril dernier, et qui aurait transporté une personne testée positive au Covid-19. Raheliseheno Samueline aurait succombé suite à un malaise survenu mardi dernier d’après les informations officielles. Le passage du Général Elack Andriakaja, coordonnateur général du Centre de Commandement Opérationnel ou CCO Ivato le 7 mai dernier a d’ailleurs fait savoir que « la personne a eu des difficultés respiratoires avant de perdre la vie». Une intervention qui a également avancé que « des prélèvements ont été effectués en vue de tirer les choses au clair». Entre d’autres termes, savoir si « la cause du décès est liée ou non au coronavirus ». L’intervention du général Elack Andriakaja a également avancé que « les résultats devraient être connus ce jour (le 7 mai) ou demain (hier)». Ce qui n’est, toutefois, pas encore le cas jusqu’à maintenant. Des captures d’écran de discussions effectuées par des prétendus proches de Raheliseheno Samuelina ont toutefois circulé sur le réseau social facebook jeudi dernier. Ainsi, les informations relatées font savoir que « la personne a perdu la vie au centre hospitalier universitaire Befelatanana » et qu’elle a apparemment eu des « difficultés respiratoires » ainsi qu’une « crise cardiaque ». Aucune information officielle n’a jusqu’ici été communiquée concernant la situation. Si tous les yeux sont tournés vers cette histoire de différence de chiffres publiés par le CCO et l’OMS, cette histoire mériterait une attention particulière de tout un chacun. Ce, dans le sens où si les tests révèlent que le coronavirus a causé le décès de la sus-nommée, tout le monde peut en mourir. La peur de la mort pourrait-elle être une arme de dissuasion pour faire respecter les consignes sanitaires ?
José Belalahy