Coup de théâtre à Mahamasina. Après avoir tenu une conférence de presse, Noël Rakotondrasoa, le président de l’ARFM (Antenimieran’ny Raiamandreny Foko Malagasy), a été emmené au poste de la Gendarmerie d’Ankadilalana par les forces de l’ordre. Aucune arrestation musclée n’a eu lieu, des éléments de la gendarmerie lui ont demandé de les suivre peu de temps après la fin de la conférence de presse. La surprise a néanmoins frappé les quelques personnes qui ont assisté à la scène. Le rapprochement a été très vite fait entre ce qui s’est passé dans la matinée d’hier et l’organisation de la rencontre qui devrait se tenir ce samedi. Durant la conférence de presse, Noël Rakotondrasoa a d’ailleurs soutenu que l’événement se tiendra bel et bien à l’endroit et l’heure convenue, c’est-à-dire le samedi 24 Février, à 9 heures au Stade Mahamasina. Selon ses explications, il s’agit d’une rencontre pour le retour de la souveraineté de la Nation.
Revendications
Depuis que le mouvement du Collectif des candidats a pris une autre forme, l’ARFM a voulu prendre le relais. Refus d’avoir un dirigeant qui a une autre nationalité que malgache et le retour de la souveraineté nationale sont les principales revendications du mouvement dirigé par Noël Rakotondrasoa. « Tous les Malgaches ensemble pour bâtir une nation digne avec Zanahary », peut-on lire sur l’invitation pour le rassemblement de ce samedi organisé par l’ARFM soutenu par l’association BAAM (Betsileo, Antesaka, Antandroy, Antanosy, Makoa, le Grand Sud, le Triangle du Nord, l’Imerina enintoko et d’autres forces vives de la nation. « Le moment est venu pour prendre en main le pays. Nous allons tenir une réunion pour la Nation, le droit et la dignité du peuple malgache », continue la missive.
Julien R.
Les généraux SS qui gravitent au sein du pouvoir et au sénat ont fait encore parlé d’eux avec des ordres dignes du IIème Reich et le centre Gestapo de Fiadanana s’enfonce confirme sa réputation de lieu la menace dictatoriale et répressive !
Voilà un esprit plutôt étriqué qui accepte volontiers de se faire embobiner par les politiques pour une cause qui n ‘a pas raison d’être à l’issue des dernières élections présidentielles.
Peine perdue de crier : haro sur la pauvreté ! Tant que certain mode de pensée et d’état d’esprit lui ouvre grande ouverte la porte. Et, l’acclimate.
Le collabo a raté encore une occasion de fermer sa gueule avec ses interprétations hors-contexte de l’article en sus . On parle d’un régime qui se maintient au pouvoir par la force et la menace , s’illustrant avec un réflexe de paranoïaque pour tout appel à la conscience populaire face à la présence d’un traitre à la nation » vazaha taratasy » au palais .