Le président national de l’UNDD, Rakotovahiny Emmanuel, s’est prononcé sur
la position de ce parti concernant la réconciliation nationale. « Pour nous, la démarche du FFKM dans le cadre du processus de réconciliation nationale est légitime. Il est logique que les 5 chefs d’Etat se réunissent en premier lieu pour se réconcilier entre eux avant d’entamer la grande réconciliation nationale », a-t-il soutenu. Notons que pratiquement toute la classe politique d’aujourd’hui a évolué ou évolue avec au moins un de ces 5 chefs d’Etat. Ces derniers vont définir le cadre de la réconciliation nationale et les structures à mettre en place. Le président national estime, par ailleurs, que « la définition de la stratégie doit se faire dans la confidentialité. Ce n’est qu’après, quand les structures seront discutées et la convention prête qu’elle doit être rendue publique ».
Autorité de l’Etat. Il a tenu à rappeler que « nous avons vécu et participé aux résolutions des différentes crises depuis 1972, 1991 et 2009. En 1991, moi-même ai été mandaté par le Président Zafy Albert pour signer la Convention du Panorama du 31 octobre. Celui qui m’a mandaté a respecté ma signature et s’est conformé aux résolutions prises. Ce qui n’était pas le cas avec les chartes de Maputo et autres. Néanmoins, nous constatons que le président de la République a respecté les dernières résolutions prises lors de la rencontre au sommet des 5 chefs d’Etat. C’est un grand pas en avant dans le cadre de la réconciliation nationale mais il reste encore beaucoup à faire ». Tout en soulignant au passage que l’UNDD est prête à participer au processus dans le cadre des structures décidées par tous. Il appartient au président de la République élu de prendre ses responsabilités pour développer le pays. C’est sa prérogative de désigner les responsables qu’il estime aptes à réaliser la politique de développement.
recueillis par Dominique R.