
First Lady, ou les femmes à l’honneur. C’est ainsi que Raman a défini l’événement qu’il a organisé samedi dernier à l’hôtel Ibis Ankorondrano. Mode, musique et remise de trophée étaient au programme.
Garden party ou… déjeuner spectacle, c’est un peu la même chose, quoi que. Samedi dernier, à l’hôtel Ibis, Raman a mis la femme à l’honneur à travers l’événement First Lady. C’était donc dans le jardin, autour de la piscine, que les installations ont été érigées : une scène pour accueillir les mannequins, Bodo qui a assuré l’animation musicale, et les femmes de l’ombre qui ont reçu des trophées. L’ambiance était fortement conviviale. Ainsi, la compagnie Aléa des Possibles a ouvert le bal : performances très physiques, l’on assistait là à des figures extraordinaires entre cirque et danse. Puis, place aux défilés de mode. Pas de catwalk, la scène a accueilli des mannequins qui ont porté les modèles des stylistes et boutiques qui ont participé à l’événement. Par trois, par quatre ou par cinq, ils montaient sur scène, esquissaient des pas de danse pour mettre en valeur les vêtements. De collection en collection, il y en avait pour tous les goûts : du prêt-à-porter avec Mialy Cachemire, pour homme et pour femme, des créations plus stylées mais toujours très féminines signées Raman, où les filles ont à la fois présenté les meilleurs crus de Dzama, dans des robes fluides et légères à la fois élégantes et sexy. Et puis, il y avait les tenues plus hot avec Regina’s Création, qui a présenté sa collection de dessous. Mélange de couleurs, de matières, de styles puisqu’il y avait des découpes en tout genre. L’assistance en réclamait davantage.
Bodo. En intermède musicale, Bodo a offert une prestation en solo. Musique douce, répertoire très féminin puisque la chanteuse a commencé par rendre hommage aux mamans, puis aux femmes, sensibles et fragiles. La prestation de la chanteuse a été fortement applaudie, dans le public, les smartphones n’ont raté aucune miette de la performance. Puis, Raman passe à la remise des trophées. « Ce sont des trophées pour les femmes de l’ombre, celles qui travaillent mais qui ne sont pas toujours mises en avant » explique Raman. Il appelle alors tour à tour ces femmes qui montent timidement les marches de la scène pour recevoir les trophées sous les applaudissements.
Anjara Rasoanaivo