
Evoluer dans un monde typiquement masculin n’était pas évident mais Fara Gloum et ses amies ont réussi leur pari: s’imposer dans le milieu du folk. Cinq ans après son début, Randrantelo est toujours là et ne compte pas s’arrêter.
Nul ne se doutait qu’elles allaient tenir aussi longtemps, qu’elles réussiraient à s’imposer dans ce monde typiquement masculin… Le résultat est pourtant là. Quelques cinquantaines de cabarets, sinon plus et un album plus tard, Randrantelo continue encore son petit bonhomme de chemin. Oui, la route a été pavée d’embûches. Des obstacles se sont dressés. Le groupe a même probablement eu des bas que des hauts, puisqu’il a dû faire face à la séparation de deux de ses membres dernièrement. Mais penser que ces épreuves feraient faire demi-tour à Fara Gloum et sa bande, c’est mal les connaître. Plus c’est difficile, mieux c’est. Randrantelo est plus revigoré que jamais. Après avoir multiplié les cabarets à Tana, le groupe est aujourd’hui à la rencontre de ses inconditionnels en provinces. D’ailleurs, il a donné une représentation digne de ce nom hier à Majunga. Si Randrantelo a en effet réussi à mettre les mélomanes de la Capitale dans sa poche, il a également séduit les amoureux de folk en provinces. Accompagnés de Sefo et de Nini Kolibera, Fara Kely, Fara Gloum et le reste de la bande veulent continuer de faire rêver les amoureux de folk et tous ceux qui les ont suivis depuis leur début, en 2010. Un programme est d’ailleurs déjà établi pour marquer cet anniversaire, mais il sera dévoilé au fur et à mesure. Quoi qu’il en soit, le groupe est plus motivé que jamais, et il compte encore faire parler de lui, aujourd’hui et dans les cinq prochaines années, voire plus loin.
Mahetsaka