Quelle atrocité ! La nuit du samedi 6 au dimanche 7 juin, ces deux habitantes de la Commune rurale de Fieferana, district d’Antananarivo Avaradrano ont subi le pire de leur vie. Non seulement, elles ont été volées, mais elles ont été violées par leurs prédateurs. L’acte a été commis dans le village appelé Antsahavola, fokontany de Rangaina,quand vers 1 heure du matin une bande composée des huit individus en cache bouche et muni d’un fusil de chasse et d’armes blanches se sont introduits de force dans leur maison pour réclamer de l’argent. Une fois à l’intérieur, les malfaiteurs s’en sont pris à ces deux femmes pour les forcer à s’adonner à eux et cela a duré une heure de temps. Selon les informations, les victimes n’ont pu alerter leurs voisins que le matin, soit vers 6 heures 30. En effet, les forces de l’ordre n’étaient avisés que tardivement. Selon toujours les informations émanant de la gendarmerie qui se charge de l’enquête, ces bandits ont encore perpétré une autre attaque à Makarango, dans la Commune rurale d’Ankadikely-Ilafy quand ils ont quitté Rangaina. On attend alors la suite de cette affaire. Cet acte de banditisme a de nouveau réitéré que l’insécurité ne cesse de s’empirer dans les communes périphériques de la capitale. Le pire est de constater que cela prévaut en cette période d’État d’urgence sanitaire où le couvre-feu est instauré dans le pays.
T.M.