Le temps est venu que l’affaire « Festival Zaza Rap Taiza » sorte finalement des diatribes et autres commérages sur les réseaux sociaux. Parce qu’à l’horizon, des procès semblent pointer. La première à avoir parlé devant la presse hier au Pietra Analakely a été Finiaina Ranivoarianja, responsable des partenariats auprès de l’organisation « Kolotsaina Mainty », menée par Bigga Tovo. Les deux étant des amis de longues dates.
Elle s’en est pris largement à ce dernier. « Il était toujours absent », quand les choses commençaient à se corser, souligne-t-elle. Et d’ajouter que les décisions « nécessitaient son aval ». Contacté par téléphone, au moins trois fois, le concerné était difficile à joindre. Lui qui a aussi souligné détenir des preuves écrites pour contrer toutes les allégations contre lui. Au train où vont les choses, son silence est loin de mettre au clair cette affaire.
Il s’agirait de faire honneur au rap malgache, qui après ces séries de scandales, pourrait difficilement relever la tête. L’image de Madagascar sur le plan événementiel, surtout de la scène hip hop, est très discutée chez les rappeurs en France et dans l’espace francophone en ce moment. D’après Finiaina Ranivoarianja, elle n’est qu’une exécutante dans toute cette organisation. Et à l’entendre, tous les faits ont l’air de lui donner raison.
Un éventuel procès éclairera sur les faits et les fautifs ou fautives dans cette affaire. Des entités impayées ou payées en partie, ayant collaboré avec le Festival « Zaza Rap Taiza », seraient en train de préparer le terrain pour l’un des procès les plus retentissants concernant le hip hop malgache.
Maminirina Rado
