Si Rassaint Thierry reste flou dans les mémoires, son surnom de Toanina le met tout de suite dans la lignée des grands pongistes malgaches.
L’ancien n°1 malgache formé dans la moule Antsahamanitra qui est ensuite passé dans les rangs de Solima avant de partir en France en 1988, figure parmi les meilleurs pongistes malgaches, sinon le meilleur car il fut 7e africain avant de faire partie du cercle très fermé du top 50 mondial.
Il ne nie pas pour autant ses origines en rendant aujourd’hui hommage à ses anciens entraîneurs, Mamison Raoilimanana et Seth Andriamandranto à qui il doit tout. Ou presque.
Il avoue en effet avec une fierté non feinte avoir tout gagné avec l’aide de Mamison et Seth. Et à la question de savoir s’il ne voulait pas revenir enseigner le tennis de table à Mada, il renvoie la balle à ses deux encadreurs qui sont, il l’a dit, d’un ton au-dessus mais à qui il manquait tout juste les dernières trouvailles en matière d’enseignement du tennis de table de haut niveau.
Venant d’un technicien qui a notamment sorti de son école une authentique championne du monde, l’Auvergnate Agathe Costa, les éloges de ce genre laissent à réfléchir dans la mesure où les deux techniciens qu’il mentionne au cours de l’interview ne font même pas partie de l’encadrement de l’équipe nationale malgache. Eh oui !
Clément RABARY