A moins de 7 mois du premier tour du scrutin présidentiel, les rassemblements politiques ont le vent en poupe. Et l’Etat ne veut pas rester à l’écart.
De Sambava à Ambositra, les oranges ont fait de véritables démonstrations de force. Des milliers de personnes ont rempli les stades. Des dons pour les familles les plus démunies, un conducteur de Bajaja recevant l’aide du président en personne, ce sont les faits qui ont marqué les dernières sorties du président Andry Rajoelina. La société civile ne reste pas indifférente par rapport à ces événements. Hier, dans un communiqué, le KMF/CNOE déplore que des abus aient été perpétrés par les dirigeants. « Les cérémonies officielles et les rassemblements politiques se confondent », a indiqué la missive. Faut-il rappeler que durant la cérémonie d’inauguration des « zava-bita » à Ambositra, ce samedi, le Chef de l’Etat s’est affiché avec fierté avec la couleur de son parti. Il a même indiqué qu’ « ils ne se laisseront pas diviser ». Un message destiné forcément à l’opposition qui commence à attirer beaucoup d’élus IRD. Le KMF/CNOE se révolte par rapport à cette situation. « Nous avons affaire à une précampagne », continue le communiqué.
Dépenses exorbitantes
Au-delà de toute cette agitation et les débats politiques qui l’entourent. Au-delà des joutes verbales mettant en compétition le Chef de l’Etat et les leaders de l’opposition, ces déplacements et ces cérémonies restent coûteux. « Des questions se posent sur les dépenses exorbitantes durant ces cérémonies officielles par rapport aux difficultés auxquelles la population doit faire face », ajoute le communiqué. En effet, à part les dépenses dues à l’organisation de ce genre d’événements, le déplacement d’une délégation constituée par un nombre considérable des membres du gouvernement ne fait qu’alourdir les charges de l’Etat. D’autant que le régime s’est fixé de donner la priorité au « socialim-bahoaka » durant les derniers mois du mandat de Andry Rajoelina. Si les deux chefs de l’Exécutif étaient présents à Sambava, une armada de ministres et de parlementaires entouraient le président Rajoelina à Ambositra.
« Tous ces abus n’assurent pas l’apaisement. La démocratie est bafouée », poursuit le KFM/CNOE avant de demander l’application égalitaire de la déclaration du 31 mars, qui interdit tous les rassemblements politiques en plein air, ainsi que le retour à l’application de la Constitution et les lois en vigueur sur les rassemblements et meetings politiques. Une réclamation qui rejoint, en une partie, le souhait de la communauté internationale à travers le communiqué conjoint, datant de ce 5 avril.
Julien R.
C’est clair le poulain de DOUGLAS ne veut pas gagner à la loyale car il n’est pas sûr de sa victoire ! Tout est bon pour tricher et pour voler l’argent public . Un grand coup de pied au cul de Rainilainga Raini-dedaka et Douglas le singe de service va disparaître de nos radars pour de bon CHICHE !