samedi, avril 19, 2025
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Ravalomanana – Rajaonarimampianina : Déclaration commune en France sur la situation à Madagascar

Main dans la main, à Paris, Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina s’inquiètent de la situation qui prévaut à Madagascar.

Alors que Madagascar fait face à un contexte socio-économique un peu compliqué avec une ambiance politique tendue, les deux anciens présidents se sont rencontrés en France afin de trouver une solution commune pour débloquer la situation. 

« Nous sommes convaincus que le développement de Madagascar passe par un sursaut collectif ». C’est ce qu’on peut lire sur le communiqué conjoint des anciens présidents de la République de Madagascar, réunis hier à Paris afin de s’échanger sur la situation qui prévaut au pays. En effet, Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina ont exprimé leur « profonde préoccupation  face aux défis majeurs auxquels Madagascar est aujourd’hui confronté ». Ils citent entre autres « l’aggravation de la pauvreté, frappant durement les familles malgaches, aussi bien en milieu urbain que rural », ou encore « la montée inquiétante de l’insécurité sur l’ensemble du territoire, affectant la quiétude des citoyens et l’activité économique ». 

Liberté d’expression

Les deux anciens présidents ne cachent pas non plus leur inquiétude sur l’existence « des tensions sociales persistantes, en particulier autour de certains projets d’infrastructures ou de développement qui suscitent des inquiétudes légitimes au sein de la population », mais surtout « l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques notamment à l’encontre des membres de l’opposition ». Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina se disent par ailleurs interpellés par les atteintes aux droits humains fondamentaux, aggravant les violations répétées de la Constitution des textes réglementaires, notamment en matière de liberté d’expression, de rassemblement, et de respect de la dignité des citoyens et particulièrement à l’endroit des partis d’opposition et les personnes et organisations considérées comme des opposants. « Ces derniers n’ont plus le droit d’organiser des réunions publiques faute d’autorisation délivrée par le Préfet d’Antananarivo dont la neutralité et l’impartialité sont contestables », peut-on lire sur le communiqué.

Solidarité

Afin de débloquer la situation, les deux anciens locataires d’Iavoloha espèrent un sursaut collectif, fondé, selon eux, sur un esprit d’unité nationale, dépassant les clivages politiques ou sociaux, le respect des fondements de la culture malgache notamment du Fihavanana, qui nous enseigne la solidarité, le respect mutuel et le vivre-ensemble, c’est à ce titre que doivent cesser immédiatement toutes poursuites à l’endroit des opposants et des partis d’opposition et la mobilisation de toutes les parties prenantes – institutions, partis politiques, société civile, secteur privé, syndicats, confessions religieuses – pour explorer ensemble les voies et les solutions durables permettant de répondre efficacement aux défis du pays. Quoi qu’il en soit,  Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina ont exprimé leur disponibilité pour soutenir et accompagner toute initiative allant dans le sens de la paix, de la stabilité et au progrès de Madagascar.

Julien R.

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1 COMMENTAIRE

  1. les rigolos…. pourquoi aller chez les blancs faire cette déclaration???? encore une nostalgie coloniale….. tjs les vazaha……

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