
Même si les accidents d’avion sont plus rares que les accidents de trains ou de voitures ; les éléments naturels, en particulier le vent, la pluie, la foudre ou les incidents mécaniques présentent toujours des risques.
Sauvetage en lac autour de l’aéroport Ivato, où la piste se termine à l’Est par le lac Laniera. C’est l’objet de la convention de partenariat signé entre Ravinala Airports et le Corps de Protection Civile (CPC). Pour l’aéroport d’Ivato, il s’agit d’une nouvelle étape en matière de sécurité aéronautique. Parallèlement aux travaux de construction du nouveau terminal international de l’aéroport d’Ivato, à la réhabilitation des pistes et des aérogares actuelles, à l’aménagement des réseaux d’assainissement ou encore à l’amélioration du niveau de la qualité des services, Ravinala Airports s’attèle également au renforcement de la sécurité des passagers qui décollent ou atterrissent sur la piste de la première porte d’entrée du pays. Faire du transport aérien un monde sûr, tel est l’objectif de la société, conformément aux réglementations internationales en vigueur de l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale). D’après le lancement de la construction de la nouvelle aérogare aux standards internationaux en juin dernier, les travaux avancent suivant un calendrier prédéfini, pour une mise en service en 2020. « C’est dans cette optique que Ravinala Airports fait appel à la coopération la plus étroite possible avec toutes les autorités présentes sur et autour de l’aéroport, et notamment les entités spécialisées en matière de sauvetage comme le CPC », ont affirmé les responsables auprès de la société.
Accord. En effet, une convention de partenariat a été signée, vendredi dernier par, Vincent Devauchelle, DG de Ravinala Airports et le Colonel Jean Henri José Ramanankavana, chef du Corps de Protection Civile (CPC), pour le sauvetage en lac autour de l’aéroport international d’Ivato. Pour Ravinala Airports, cette initiative illustre son engagement en faveur du respect des normes pour la sécurisation des passagers et des trafics aériens. « La sécurité aéronautique est la première des missions d’un gestionnaire d’aéroport. D’une part nous nous en réjouissons et entendons honorer à la lettre l’ensemble des dispositions qu’elle contient. Et d’autre part, notre vœu le plus cher est qu’elle ne serve jamais », a avancé le DG de Ravinala Airports. Bien que les pompiers de l’ASECNA soient les premiers à intervenir en cas d’accident au sol, la mission de cette agence ne couvre pas le sauvetage en mer ou en lac. Ce qui nécessite d’autres moyens techniques et d’autres formes d’entrainement.
Antsa R.