La circulation était interrompue pendant environ trente minutes sur la route menant vers Itaosy depuis le quartier des 67 ha en passant par Ampasika, dans l’après-midi de samedi dernier. En fait, un groupes d’individus ont érigé des barrages sur cet axe et ont semé la pagaille un peu partout. Cette situation aurait failli tourner mal sans l’intervention raisonnable des forces de l’ordre. Ces dernières, en effet, ne ménagent pas leurs efforts pour l’effectivité des consignes dictées dans le cadre de l’application de l’État d’urgence sanitaire, dont la fermeture des lieux de commerce et l’interdiction de tout attroupement dans les rues à partir de 13 heures. Ayant constaté que vers 16 heures 30’, le pont d’Ampasika était encore bondé de marchands et de piétons, une patrouille de la police a décidé de se rendre sur les lieux pour y remettre de l’ordre. Les policiers ont été accueillis par des jets de pierres de la part de ces individus inconscients. Non seulement, ils se sont insurgés contre les hommes en treillis mais certains d’entre eux ont brûlé des pneus usées pour barrer le passage. Ce trouble s’apparentait à une véritable rébellion bien préparée à l’avance. Des embouteillages monstres se sont vite créés, d’autant plus que cela se passait à une heure de pointe. Devant ce fait et pour maîtriser la situation, les policiers ont dû prendre les dispositions appropriées. Étant donné qu’ils devaient faire face à des rebelles, ils ont tiré en l’air à plusieurs reprises pour disperser les réfractaires. Heureusement, ces derniers ont tout de suite évacué les lieux. Trente minutes plus tard, le calme et revenu. Dressant le bilan de cette intervention, la police affirme qu’aucun blessé ni dégât matériel n’ont été enregistrés. Aucune arrestation n’a été effectuée.
T.M.




