
Le défi est de taille quant à la réalisation de l’initiative de reverdir la Grande île.
Le reboisement effectué le 19 janvier 2020 semblerait avoir porté ses fruits. Ce jour-là, 500 Ha de terrain situés dans la plantation de la station forestière de Manankazo ont été reboisés. La station forestière en question, d’une superficie de 8 750 Ha, étant gérée par la société Madasco depuis l’année 2000 pour une durée de 50 ans. La réussite a été constatée lors d’une descente effectuée par la ministre de l’Environnement et du développement durable, Baomiavotse Raharinirina et son équipe hier si l’on se fie à un communiqué publié par le ministère en question. Le même communiqué faisant savoir : « tel que constaté, le reboisement affiche un taux de réussite de 85% ». Un résultat obtenu grâce à la collaboration entre diverses parties prenantes telles que la gendarmerie nationale, le bureau du district d’Ankazobe ainsi que le KMDT (Komity Miaro amin’ny Doro Tanety). Ces derniers étant les bras armés de la lutte contre les feux auprès des communautés.
Le pourquoi. Le reboisement effectué à Ankazobe le mois de janvier dernier se voudrait être « un exemple de réussite » en la matière. En ce sens qu’il est le fruit d’une nouvelle approche initiée par le ministère de l’Environnement et du développement durable. L’approche en question consistant en « l’implication des communautés locales dans l’initiative de reverdir la Grande île ». Après le lancement de la campagne de reboisement en 2019, les populations vivant aux alentours de la station forestière de Manankazo auraient été sollicitées par le ministère de tutelle pour effectuer le reboisement. Contre des indemnités, lesdites communautés auraient également été chargées d’effectuer le suivi des plants mis en terre. « Cette tâche étant la plus importante » et qui ferait la « particularité » de la campagne de reboisement lancée le mois de janvier dernier si l’on revient sur les dires du ministre de l’Environnement de l’époque. Missions qui sembleraient avoir été menées à bien par les communautés locales vu le constat de la délégation qui s’y est déplacée hier.
José Belalahy