
Avant-hier, le comité en charge du programme de l’UNESCO « L’Homme et la Biosphère » réuni à Paris jusqu’à ce jour, a communiqué le nom des jeunes chercheurs porteurs de projets sur la biosphère récompensés pour 2017. 3 lauréats sur 7 étaient Africains ; ils venaient de l’Algérie, du Bénin et du Cameroun, mais aucun Malgache. Pourtant la biodiversité de la grande île est autant menacée qu’exceptionnelle en matière d’endémicité, en plus d’avoir une beauté à couper le souffle ! Les initiatives locales allant dans le sens de la sauvegarde de ce patrimoine naturel unique ne manquent pourtant pas…Où se situent donc les lacunes ? Est-ce au niveau de l’appui aux recherches et aux travaux, ou aux structures et infrastructures…Autant de problématiques à élucider.
Le programme. Intitulé « L’Homme et la Biosphère », le programme a été mis en place pour booster la recherche scientifique dans ce domaine qui en des termes simples, concerne l’ensemble ou les réserves d’organismes vivants et leurs milieux de vie. Depuis 28 ans, des bourses pouvant aller jusqu’à 5 000 dollars sont donc accordées aux jeunes scientifiques méritants pour les encourager à poursuivre leurs travaux et approfondir leurs recherches en vue d’une meilleure préservation au long terme de cette biosphère aujourd’hui menacée et l’acheminement progressif vers un développement durable. Par ailleurs, une autre bourse dénommée « Bourse Michel Batisse » est également octroyée dans ce sens. Pour cette année, la lauréate en est la Slovaque Vladimira Fabriciusova. Coordonnatrice de la biosphère de Polana, elle a réalisé une étude de cas intitulée « Réserve de biosphère : une opportunité pour les hommes et la nature. ». C’est ce qui lui a valu de remporter la « Bourse Michel Batisse », d’une valeur de 6 000 dollars.
Recueillis par Luz R.R