Les complotistes climatiques n’ont qu’à bien se tenir. Une récente étude, financée entre autres, par une bourse de l’European Space Agency, le projet Uk National Capability… a fait ressortir une sorte de « miracle » naturel au large de la région sud-est malgache. À travers le site spécialisé « Pnas Nexus », les scientifiques ont fait remarquer que la poussière des zones arides de l’Afrique australe est en train d’élever, de manière exponentielle, le volume de phytoplancton dans les mers malgaches. Les environnementalistes savent tous que ces végétaux microscopiques absorbent le dioxyde de carbone. D’après le site « consilium.europe.eu », l’absorption de carbone consiste à extraire le CO2 et à le stocker en toute sécurité, de sorte qu’il ne puisse pas contribuer à l’augmentation de la température mondiale. Il est question donc des gaz à effet de serre. Et Madagascar est supposé être le premier spot de ce phénomène. Cette recherche révèle l’un des grands mystères de l’environnement : ses capacités à se protéger et à se régénérer. Pour ainsi dire, la sécheresse qui touche l’Afrique australe jusqu’à Madagascar recèle de petits miracles. Les impacts de cette hausse des phytoplanctons entre 2019 et 2020 ne sont pas encore bien cadrés. Par contre, le phénomène pourrait être bénéfique face à l’urgence du réchauffement climatique. Plus les terres s’assèchent, plus les phytoplanctons prolifèrent, selon l’hypothèse des scientifiques. Ces poussières qui arrivent jusque dans les eaux marines du sud-est de la Grande Île viennent « d’Etosha et de Makgadikgadi en Namibie et au Botswana, les bassins et les rivières éphémères du désert côtier namibien, ainsi que la ceinture du bassin du Kalahari du sud-ouest… ».
Maminirina Rado
Tsara madagasikara