L’ancien Président de la République Marc Ravalomanana sera-t-il libéré ? C’est la question que se posent en tout cas beaucoup de citoyens depuis la mise en résidence surveillée de celui qui, malgré tout compte encore beaucoup de sympathisants parmi la population.
La réconciliation internationale, encore et toujours
Une population qui aspire surtout à la paix sociale et qui veut sortir, dans les plus brefs délais de ce marasme économique qui rend leur vie quotidienne de plus en plus difficile. Depuis la Transition, la pauvreté s’est aggravée. Et l’émergence d’un nouveau régime issu d’une élection a redonné espoir aux Malgaches qui avaient cru à un certain moment que les querelles politiques stériles allaient disparaître pour donner la place aux actions pour le développement. Mais visiblement, le régime Rajaonarimampianina qui fêtera bientôt son premier anniversaire au pouvoir déçoit la population. La persistance du délestage est l’un des baromètres qui amènent les observateurs à conclure que l’actuel régime brille déjà par les promesses non tenues. Le pouvoir d’achat de la majorité des Malgaches est encore au plus bas. Malheureusement, les dirigeants, au lieu de s’atteler convenablement aux actions pour la relance économique semblent perdre leur temps dans la politique politicienne teintée de lutte d’intérêt et de préservation des acquis.
En tout cas, ce que souhaite, avant tout la population, c’est que toutes les entités politiques se mettent d’accord pour rechercher les moyens de sortir le pays de la crise actuelle. A l’image de la société civile locale, la population roule pour une véritable réconciliation nationale avant les véritables actions pour le développement. Même si elle déclare toujours qu’elle ne veut pas s’immiscer dans les affaires internes de Madagascar, la communauté internationale propose encore et toujours cette réconciliation nationale dont la réalisation facilitera à coup sur le déblocage des fonds pour la relance économique. Et permettre ainsi au régime Hery Rajaonarimapianina de démarrer 2015 sur de bonnes bases.
R.Edmond