Une très forte recrudescence acridienne est observée en raison de l’évolution de la pluviométrie et des conditions météorologiques depuis octobre 2022. La superficie infestée par les criquets est estimée à 50 000 ha. Une intervention antiacridienne urgente s’avère ainsi incontournable pour éliminer les essaims jusqu’à juin 2023, dans le but d’éviter le risque d’invasion, selon le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage. Pour ce faire, des activités de lutte sont menées par ce département ministériel, via le centre IFVM et ses différents partenaires, et ce, depuis novembre dernier. Jusqu’à présent, les superficies traitées cumulées sont de l’ordre de 10 717 ha dont 3 050 ha par voie aérienne et 7 667 ha par voie terrestre. Cela touche entre autres, la commune Mandrosonoro, district Ambatofinandrahana dans la région Amoron’I Mania, la commune Ambia, district Ihosy dans la région Ihorombe. Les zones localisées dans les districts d’Ampanihy Ouest, de Betioky Atsimo et d’Ihosy sont également traitées ce mois-ci.
En outre, les opérations de lutte antiacridienne par voie aérienne s’intensifient dans la commune de Malaimbandy et dans les districts d’Ambatofinandrahana, de Miandrivazo, de Mahabo, de Beroroha et d’Ikalamavony, a-t-on appris. Le ministère de tutelle poursuit ses actions de lutte terrestre en déployant dans différentes régions, de nouveaux matériels acquis dans le cadre du projet Mionjo. On peut citer, entre autres, 90 atomiseurs, des équipements de protection individuelle et deux pulvérisateurs autoportés. Des bases terrestres sont installées à Betioky Sud, Ejeda, Betroka, Ambatofinandrahana, Ikalamavony, Sakaraha, Ambovombe, en plus de ceux qui sont déjà existant (Manja et Ihosy) permettant d’assurer une bonne coordination les opérations terrestres, a-t-on conclu.
Navalona R.
