Le Ministre de l’Education Nationale, Paul Rabary, lui-même l’a reconnu hier. Il s’agit de l’existence d’à peu près 6 000 dossiers de la première liste qui ont rendu la tâche de son département un peu plus difficile que prévue. « Car la plupart d’entre eux ont été falsifiés. Du coup, il faut dire que certaines données qu’on a reçues n’ont pas été vraiment fiables. On a vraiment eu du problème avec leur traitement. Ce qui nous a obligé de les écarter de la liste et ainsi, d’y ajouter ceux qui ont été plus fiables », explique le Ministre. Mais il a tenu à rassurer que toutes les mesures nécessaires ont été déjà prises. Raison pour laquelle, entre autres, les guichets uniques ont été mis en place. « On a surtout rencontré ce genre de problème dans les endroits éloignés, et dans les campagnes, là où l’accessibilité constituait un vrai obstacle. Mais maintenant, tout est déjà résolu, car ces derniers ont été déjà remplacés. Ce qui dit que l’effectif est resté le même, c’est-à-dire les 10 000 enseignants non fonctionnaires à recruter », soutient Todisoa Andriamampandry, directeur général de l’Education Fondamentale et de l’Alphabétisation auprès du MEN. C’est surtout les années de service qui ont été falsifiées pour la plupart de ces dossiers écartés, a-t-on dit. « Il y en a par exemple ceux qui ont essayé de faire en sorte que ceux qui ont fait 15 ans de service ne soient pas recrutés. Et vice versa. Mais l’on a déjà tout résolu, et l’on a déjà rectifié le tir pour la deuxième vague de recrutement. Donc, il n’y a plus rien à craindre », rajoute pour sa part le Ministre.
Arnaud R.
