Un plan de redressement de la Compagnie nationale est en cours d’élaboration. Son application se fera sur la période 2016-2018.
Une évaluation totale est actuellement en cours de réalisation au sein de la Compagnie Air Madagascar. D’après le nouveau DG, Gilles Filiatreault, cet audit interne est nécessaire pour l’élaboration du plan d’action pour le redressement de la Compagnie. Pour l’heure, l’on sait qu’une restructuration sera incluse dans ce plan. « La réussite d’une compagnie aérienne dépend surtout du personnel. Pour réussir le redressement, tous les employés doivent avoir la volonté d’apporter un changement au sein de la compagnie. Avec une amélioration de la productivité et une application stricte des procédures, le personnel actuel peut réaliser les objectifs. Cependant, nous allons identifier les meilleurs éléments pour les plus grandes responsabilités. Une restructuration doit être faite », a déclaré le DG, lors d’une rencontre avec les médias, hier au siège de la Compagnie à Analakely.
Optimiste. D’après le DG Gilles Filiatreault, seulement 30 % à 40 % des dépenses d’Air Madagascar peuvent être contrôlées. Le reste, à l’exemple des frais d’atterrissage, frais d’aéroport, taux d’intérêt, taux de change, etc. dépend d’autres acteurs. « Pour cette compagnie, les plus grandes dépenses sont relatives à la flotte. Les pertes sont surtout attribuées au réseau international. Le réseau interne est, par contre, plus rentable ». Concernant la sortie de l’Annexe B de l’Union Européenne, le DG a indiqué que l’évolution des choses est prometteuse. Les remarques, suite à la dernière inspection sont déjà corrigées, d’après ses dires. En mars et avril prochains, une équipe de l’IATA (Association internationale du transport aérien) viendra à Madagascar pour une autre inspection. Ce sera une occasion de plus pour Air Madagascar de sortir de l’Annexe B.
Antsa R.