Quelques mois après la fin de la saison cyclonique 2021-2022, des régions du pays dont la Fitovinany peinent à se relever.
« Alerte précoce et action rapide pour tous »
C’est sous cette thématique qu’a été célébrée la journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe (JRICC), les 13 et 14 octobre derniers à Mananjary. Un événement durant lequel une réunion d’échanges sur le relèvement de la région Vatovavy post saison cyclonique 2021-2022 a également été menée. La réunion a accouché d’un état des lieux et de l’avancement des travaux de construction et de relèvement de la région ainsi que des perspectives des activités à entreprendre pour la région. Entre autres, la distribution de vivres pour faire face à un taux de malnutrition qui a grimpé et la réhabilitation des infrastructures. Quoi qu’il en soit, à l’instar de toutes les régions du monde, les régions malgaches ont du mal à se ressaisir des suites de cette saison mouvementée. La relance économique a du mal à décoller, ce qui impacte de façon conséquente sur le secteur social.
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La célébration de la journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe a été une opportunité pour les organismes concernés d’intensifier les sensibilisations et formations en la matière. Pour la première journée par exemple, des séries de sensibilisations sur le système d’alerte précoce ainsi que des séries d’éducation sur la lutte contre les feux de brousse et les incendies ont été initiées à l’endroit des élèves, des groupes de jeunes et des associations de femmes. Les services techniques déconcentrés ont également eu leur lot de sensibilisation axée sur les comportements et les responsabilités lors d’un aléa. Pareil pour les collectivités territoriales décentralisées, où les maires de Mananjary et quelques chefs de Fokontany ont pu bénéficier de séance d’information sur le système d’alerte précoce. Ces responsables ont également été sensibilisés sur l’utilisation des normes en matière d’infrastructures résilientes aux aléas climatiques.
Recueillis par José Belalahy