
La bonne performance du MATP a permis à la Banque mondiale d’accélérer le traitement du dossier concernant le projet de réhabilitation de la RN44. Ce projet servira d’exemple en Afrique, selon les représentants de l’institution de Bretton Woods.
Etant donné que la population attend avec impatience la « reconstruction » de la route nationale 44, qui relie Moramanga et Ambatondrazaka, la Banque mondiale assure que le projet avance à grands pas, avec un processus de décaissement accéléré. Jeudi dernier, cette institution, conduite par le ministère de l’Aménagement et des travaux publics (MATP), a effectué une descente sur terrain. Selon le ministre Hajo Andrianainarivelo, plus de 75% des travaux d’installation de la base vie de l’entreprise CGC sont déjà achevés. En effet, c’est cette entreprise chinoise, disposant d’importantes expériences techniques en matière de travaux d’infrastructures routières, qui assure la réalisation des travaux de réfection. Pour le MATP, la qualité des infrastructures est désormais exigée, comme il s’agit d’investissement à long terme.
Qualité. Après la visite sur terrain, l’équipe du MATP et celle de la Banque mondiale ont organisé une réunion de concertation avec le maître d’œuvre pour discuter du respect strict des clauses indiquées dans le cahier des charges, surtout au niveau de la qualité de l’infrastructure et du respect de l’environnement. « La garantie de la qualité, la capacité à faire face aux problèmes qui pourraient survenir, ainsi que la préservation des intérêts des communautés concernées par les travaux doivent primer. Il faut que ce projet soit bénéfique à la population et, surtout, ne lèse pas les habitants dans les environs », a souligné le ministre Hajo Andrianainarivelo. De leur côté, les représentants de la Banque mondiale ont indiqué que ce projet est mené dans le cadre d’un nouveau concept. « Nous avons accéléré le traitement du dossier et le processus de décaissement n’a duré que 7 mois. Pour la Banque mondiale, ce projet de réfection de la RN 44 servira de bon exemple pour les projets d’infrastructures routières en Afrique », ont-ils indiqué, en notant que la Banque mondiale est prête à appuyer Madagascar dans tous les projets d’infrastructures routières du pays.
Antsa R.