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mercredi, mai 14, 2025
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Région Analanjirofo : Réhabilitation des pistes pour la valorisation des produits de rente

Des cultures vivrières, fruitières et des cultures de rente. Tels sont les filières d’activité qui constituent le fort potentiel de la région Analanjirofo. Des potentialités qui ne sont pas encore valorisées comme il se doit, selon un rapport publié par le projet CASEF (Croissance agricole et sécurisation foncière) et le MINAE (Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage). « A cause du mauvais état des pistes dans la zone, les transactions commerciales sont difficilement réalisées. D’où la mévente des produits agricoles, la faiblesse des prix des produits agricoles et la cherté des prix des produits de première nécessité. Par ailleurs, l’enclavement de la zone induit une restriction de la faculté de la population à se déplacer et surtout à entretenir des échanges avec les localités de débouché des produits. Il en est de même pour le cas de la santé. Les évacuations sanitaires s’effectuent difficilement et les cas d’aggravation des maladies et décès en cours de route sont de plus en plus fréquents », explicite le rapport. En effet, plusieurs communes de la région ont formulé une requête pour la réhabilitation de ces infrastructures qui devraient être favorables au commerce. Une requête qui a abouti à la prise en charge des travaux par le projet CASEF, financé par la Banque mondiale. Trois pistes dans la région Analanjirofo seront réhabilitées dans le cadre de ce projet. Il s’agit des axes Anjahambe – Ambatoharanana ; Vohitrambo – Fenerive-Est et Ambinanisakana – Menatany, qui totalisent une longueur de 30 km.

Étude d’impacts. L’aspect environnemental est mis en exergue par le projet, d’après ses promoteurs. Selon leurs propos, la mise en œuvre du projet a fait l’objet de la réalisation d’une étude d’impact environnementale allégée, afin d’identifier les impacts probables de la mise en œuvre du projet et d’en prévoir les mesures d’atténuation/mitigation des impacts négatifs. « Toutes ces mesures sont regroupées dans le cadre d’un Plan de Gestion Environnemental et Social (PGES) ; celui-ci et au-delà des mesures d’atténuation des impacts, précise les parties responsables de leur réalisation, évalue les coûts correspondants, propose les actions de surveillance à mener et identifie les indicateurs de suivi utiles à la prise et à l’amélioration de la décision. Des sanctions pourraient être prévues dans la rémunération des travaux, pour l’entrepreneur ayant fait l’objet d’une mise en demeure pour cause de non application des clauses environnementales et sociales », a souligné le rapport. Bref, ces travaux de réhabilitation visent à améliorer les activités productives de la région Analanjirofo, dans une optique à court, à moyen et à long terme.

Antsa R.

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