Occupation clandestine dans l’aire protégée de Menabe Antimena. C’est la solution de survie trouvée par les personnes déplacées par la sécheresse dans le sud. Avec l’intervention du Gouvernement et des partenaires de développement, ces personnes bénéficient aujourd’hui du projet Titre vert. Ce projet vise à fournir des parcelles de terrain aux habitants clandestins qui ont été contraints de s’installer dans la zone protégée. Le site de Beziky, dans la région de Menabe, a été choisi comme lieu de réinstallation pour ces habitants. Ils auront désormais accès à des parcelles de terrain légalement octroyées, ce qui devrait améliorer leur sécurité foncière et leur donner une base pour développer leur vie économique. En effet, le projet Titre vert permet aux habitants de la région de bénéficier d’une assistance pour lancer des activités génératrices de revenu, afin de leur permettre de se maintenir et de prospérer dans leur nouveau village.
Productifs. Des programmes de formation et de soutien en matière d’agriculture et d’élevage sont prévus pour les aider à tirer le meilleur parti de leurs terres. Les autorités ont travaillé en étroite collaboration avec les anciens habitants de la région pour mettre en place ce projet. Selon Conservation International qui collabore avec le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, le ministère de l’Environnement et du Développement durable, ainsi que l’USAID (Agence américaine pour le développement international), l’objectif du projet est de leur fournir une solution viable et durable à long terme, tout en assurant la préservation de la zone protégée de Menabe Antimena. De ce fait, les anciens habitants, tout comme les nouveaux venus bénéficieront d’un appui en matière d’activités génératrices de revenu, visant à améliorer leur qualité de vie. Bref, le projet Titre vert a été salué comme une initiative prometteuse pour aider les habitants de la région de Menabe, qui ont été confrontés à des défis considérables ces dernières années. En fournissant des terres de manière légale et des opportunités économiques, le projet vise à améliorer la vie des habitants tout en protégeant l’environnement naturel.
Antsa R.
Il est tout à fait possible d’investir dans la réhabilitation des sols et l’irrigation des régions touchées par la sécheresse. Ces investissements peuvent inclure des infrastructures telles que des viaducs pour alimenter la région en eau, des systèmes d’irrigation modernes et efficaces, ainsi que des méthodes de réhabilitation des sols pour augmenter la capacité de rétention d’eau et améliorer la qualité des sols.
Ces investissements peuvent coûter très cher, en fonction de la taille et de la complexité du projet. Des études préliminaires sont nécessaires pour déterminer les coûts exacts, en prenant en compte les coûts de conception, de construction et d’exploitation. Cependant, les avantages de tels projets peuvent être immenses, non seulement en termes de rendre une région habitable pour la population autochtone, mais aussi en termes d’améliorer la production agricole, de réduire la dépendance à l’égard des sources d’eau non renouvelables, et de réduire l’impact des sécheresses sur les écosystèmes locaux.
En fin de compte, il est essentiel d’investir dans la réhabilitation des sols et l’irrigation pour assurer la durabilité à long terme des régions touchées par la sécheresse et garantir un accès suffisant à l’eau pour les populations locales. Cela peut nécessiter des investissements financiers importants, mais les avantages pourraient être considérables, à la fois pour les populations locales et pour l’environnement dans son ensemble.