
AFG Bank Madagascar, filiale du groupe Atlantic, a participé activement au Forum Économique régional Atsimo Andrefana, qui s’est tenu la semaine dernière à Toliara.
Cette institution financière se veut être un acteur engagé dans le développement minier durable dans la région du Sud. Elle a ainsi exposé ses orientations stratégiques visant à assurer ce développement minier à la fois rentable, inclusif et respectueux de l’environnement lors d’un panel intitulé « Grandes exploitations minières dans le Sud : accélérer le développement minier responsable dans le Sud- stratégies, investissement et ancrage territorial des grandes exploitations ». Cet événement a vu la participation de nombreux acteurs économiques et des représentants du secteur public.
Plusieurs critères essentiels
À cette occasion, Sophie Dago, Secrétaire générale d’AFG Bank Madagascar, a souligné que la bancabilité d’un projet minier repose sur plusieurs critères essentiels notamment le respect strict du cadre légal et foncier, la disponibilité des réserves suffisantes et une durée d’exploitation rentable. « Les études d’impact environnemental et social rigoureuses, intégrant les enjeux des ESG définis par la fondation Atlantic Group, pour garantir l’acceptabilité sociale, s’avèrent également importantes. En outre, la stabilité économique du porteur de projet ainsi que la gestion des risques liée à la volatilité des prix, sont également des éléments de confort pour la banque », a-t-elle réitéré.
Assurance environnementale
Elle précise qu’une gouvernance solide et un actionnariat crédible restent indispensables pour assurer la pérennité du projet minier. « Ces orientations stratégiques sont en parfaite cohérence avec le nouveau code minier mis à jour en 2023, incitant un développement minier responsable et structuré. Dans la même foulée, AFG Bank va lancer le Mining Desk pour répondre aux défis spécifiques de l’industrie minière à Madagascar. Parmi ses innovations, la banque mettra à disposition, entre autres, une assurance environnementale pionnière, destinée à couvrir les risques financiers liés à la réhabilitation post-exploitation des sites miniers », a fait savoir sa secrétaire générale.
Navalona R.