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vendredi, juillet 4, 2025
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Région Vakinankaratra : Création d’un document stratégique pour son développement

Maya Ralaizafindrakoto pense que la participation aux échanges nationaux comme internationaux (foires, salons, forums, etc.) doit être accentuée

Depuis ces dernières années, la Région Vakinankaratra a perdu sa notoriété suite à diverses affaires ayant terni son image. Et dernièrement, nous sommes informés de la suspension du Maire d’Antsirabe. En ce moment, les préparations pour les élections locales (législatives comme municipales/communales) s’enchaînent, et entre-temps, des jeunes natifs de cette région prennent le devant, en avançant des meilleures propositions pour redorer le blason de la Région Vakinankaratra. Maya Ralaizafindrakoto, le vice-président du CEERE (Club des Entrepreneurs Etudiants du Rendez-vous des Entrepreneurs), en est un. Une initiative qui tombe au moment opportun, surtout qu’en ce moment, la région connaît un taux de chômage record et où le nombre d’industries de transformation demeure anodin. Elle fait face à la mauvaise exploitation des ressources naturelles et au dépérissement des produits locaux.

Entreprenariat. Et pourtant, c’est une région à fortes potentialités, dans la mesure où – et d’après les statistiques par l’EDBM (Economic Development Board of Madagascar) et la Région Vakinankaratra elle-même – 80% du lait produit à Madagascar proviennent de la région. Mais ce n’est pas tout. La partie Ouest est connue par son élevage porcin et les sources thermales sont des appoints pour le tourisme. De ce fait, Maya Ralaizafindrakoto, muni d’un document stratégique, avance des propositions pour la Région Vakinankaratra. « Il faut valoriser les ressources naturelles par la promotion de l’entreprenariat et l’industrie de transformation », indique-t-il. Cela incitera les jeunes, selon ses explications, à créer leurs propres activités lucratives. Dans cette optique, un centre numérique existant, le centre Karen Caren sera transformé en centre de promotion de la culture entrepreneuriale et d’accompagnement et de coaching des jeunes entrepreneurs. Par ailleurs, la valorisation des partenariats avec les centres de formation en agrobusiness et des filières à fortes potentialités, comme le lait, l’agriculture et les légumes) sera, également, au rendez-vous.

Capital humain. Mais pour avancer, Maya Ralaizafindrakoto estime qu’il faut miser sur le capital humain. En effet, selon toujours les mêmes statistiques, 80% de la population de la région ont moins de vingt-deux ans. Mais la plupart sont au chômage ou n’ont pas les compétences nécessaires ou requises pour être au service d’une entreprise notoire. « Nous proposons une formation professionnalisante pour pallier au manque de compétence et à l’improductivité des jeunes », souligne le vice-président du CEERE, avant de poursuivre qu’ « un système éducatif alternatif sera mis en place pour éviter l’abandon scolaire. Cela permettra aux enfants qui sont obligés de quitter l’école après avoir connu une certaine base en calcul, en lecture et en écriture – et orientés vers l’agriculture et l’élevage – d’être productifs et de contribuer au développement de la région ». C’est aussi, selon lui, un moyen d’appuyer le système régional d’information pour l’emploi.

Infrastructures routières. Aussi, dénonce-t-il le mauvais état voire l’impraticabilité des infrastructures routières de la région. Maya Ralaizafindrakoto considère la réhabilitation des routes comme devant être la priorité du futur gouverneur de Vakinankaratra. A suivre.

Recueillis par Aina Bovel 

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