
Madagascar souffre actuellement des effets du changement climatique dont elle n’est pas « l’initiateur » direct.
Madagascar figure actuellement parmi les pays où les effets du changement climatique se font le plus ressentir. Un paradoxe étant donné le fait que le pays figure parmi les moins polluants. En effet, la baisse de la pluviométrie dans les régions de la SAVA et de l’Alaotra Mangoro, les sècheresses dans les régions du Sud ne sont que quelques manifestations de ces effets. Lesdites manifestations affectant particulièrement la production rizicole, dans les régions Alaotra Mangoro et SAVA selon les dires du général Mamy Razakanaivo, Secrétaire exécutif de la Cellule de Prévention et Gestion des Urgences (CPGU). Interviewé dans le cadre de l’atelier national de validation des résultats de l’étude sur l’influence de la variabilité climatique sur la production agricole à l’hôtel Panorama hier, le général Mamy Razakanaivo d’affirmer que des mesures pour l’amélioration de la production de riz devraient être mises en place à la suite de l’atelier d’hier. Lesdites mesures consistant en réhabilitation des infrastructures agricoles et la mise en place de points d’eau potable.
Nouveau calendrier. Etant donné les changements climatiques, il est temps pour les agriculteurs malgaches de penser à revoir le calendrier climatique. Ce que le général Mamy Razakanaivo a tenu à noter. « Un changement de calendrier cultural est envisageable pour les régions de SAVA et Alaotra » a-t-il fait savoir. Le secrétaire exécutif de la CPGU d’ajouter que « les agriculteurs malgaches persistent à suivre le calendrier classique sans tenir compte des changements, majeurs actuels ». La mise en place de mesures d’adaptations (répondant aux besoins des régions concernées et reflétant les réalités de celles-ci) est donc plus que nécessaire pour assurer une meilleure résilience des populations dans les deux régions. La mise en place du nouveau calendrier cultural figure parmi lesdites mesures.
José Belalahy