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mardi, juillet 8, 2025
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Réinsertion sociale des survivants de VBG : Sensibilisation de masse contre les VBG dans les quartiers

Journée de sensibilisation contre les VBG et l’exploitation sexuelle des enfants à Androhibe avec l’ECPAT France. (crédit photo : Princy)

Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre l’exploitation sexuelle, l’organisation internationale ECPAT France avec l’aide des leaders communautaires a procédé à quelques journées de sensibilisation de masse contre les VBG dans différents quartiers du Ve et du VIe arrondissement afin d’assurer une réinsertion sociale sécurisée des enfants survivants dont elle s’est occupée ces dernières années. 

L’objectif principal de cette sensibilisation de masse est la réintégration dans leur quartier des enfants et femmes survivants de violence et d’exploitation sexuelle d’après ce que nous a expliqué le chargé de mobilisation sociale et communautaire de l’ECPAT France. « Il est particulièrement important de sensibiliser la communauté sur les violences basées sur le genre ainsi qu’à ne pas rejeter ces enfants que nous avons pris en charge après leurs mésaventures » nous a-t-il dit. C’est pourquoi cette sensibilisation porte sur trois points essentiels, à savoir la responsabilisation des membres de la communauté à établir un environnement social protecteur, inclusif et pérenne à l’endroit des groupes vulnérables, la redynamisation de l’implication des leaders communautaires sur la lutte contre l’exploitation sexuelle, ainsi que le renforcement de la visibilité des actions menées par l’ECPAT France. 

Devenir autonome. En ce qui concerne la prise en charge des survivants par l’ECPAT France, l’organisation a fourni à ces survivants des formations sur la création d’activités génératrices de revenus (AGR). Ce qui fait qu’aujourd’hui, au moment où elles vont retrouver leurs communautés respectives, ces individus sont désormais des coiffeurs, des marchands ou encore des éleveurs d’animaux. Quant aux enfants, ils ont retrouvé le chemin de l’école. Notons toutefois que cette dernière sensibilisation qui s’est tenue samedi à Androhibe précède deux autres séances qui ont eu lieu à Ambohijanaka et à Manjakaray.

Une lutte difficile. La présidente de l’association Miangaly à Ambohijanaka nous a parlé d’une lutte difficile concernant les VBG et l’exploitation sexuelle. « A Ambohijanaka, les cas d’exploitation sexuelle sont nombreux en raison de la forte présence d’étrangers, c’est-à-dire les maçons ou encore les personnes extérieures qui profitent des jeunes filles du quartier en les attirant avec des “goûters”. Mais dernièrement aussi, nous avons reçu un dossier concernant un beau-père qui a exploité sa belle-fille. Les cas fréquents sont même observés dans les écoles primaires publiques » a-t-elle raconté. Toutefois, depuis le lancement de ce projet Ranavalona, un changement de comportement aurait été observé de la part de la communauté, « les victimes osent maintenant dénoncer les actes de violence » a affirmé la présidente de l’association Miangaly. 

Anja RANDRIAMAHEFA

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