
Malgré la réouverture des frontières de Madagascar, les touristes n’affluent pas encore pour la destination Madagascar.
« Certes, l’Etat a allégé les mesures comme la suppression du confinement dans des hôtels à l’arrivée dans nos aéroports, mais l’application du test PCR avant l’embarquement, coûtant 80 euros, et du DTR à l’arrivée des voyageurs à 20 euros, constituent encore un frein pour les touristes internationaux », ont évoqué les opérateurs œuvrant dans le secteur du tourisme. De nombreux pays comme Maurice, la Tanzanie, les Maldives, l’Afrique du Sud, le Zanzibar et le Cap-Vert, ne pratiquent plus cette mesure de restriction, malgré le fait qu’ils étaient auparavant très exigeants. « Les touristes internationaux pourraient ainsi être réticents et préféreraient d’autres destinations de peur que leur séjour à Madagascar ne soit pas perturbé alors qu’ils dépensent en moyenne entre 10 000 euros et 15 000 euros par famille. Raison pour laquelle, nous réclamons à l’Etat de supprimer ces tests Covid. À notre avis, l’existence d’un pass sanitaire attestant la vaccination constitue un document suffisant pour permettre aux touristes de voyager », ont-ils poursuivi.
Protocole sanitaire. « Il est ainsi temps de prendre une décision sinon nous craignons fort que la haute saison touristique 2022 soit compromise d’autant plus que la destination Madagascar reste encore chère comparée aux autres », d’après toujours leurs explications. Force est de remarquer que les acteurs œuvrant dans le secteur du tourisme sont les plus exposés en cas de propagation des cas importés de Covid-19 étant donné qu’ils sont en contact direct avec les voyageurs internationaux. « Cependant, nous avons déjà mis en place un protocole sanitaire nous permettant de vivre avec ce virus. Tous nos collaborateurs ont également été formés en la matière, outre leur vaccination. Nous pensons que nous avons déjà pris toutes les mesures nécessaires pour faire face à une éventuelle pandémie. De son côté, l’Etat devra en même temps tirer des leçons en anticipant les mesures nécessaires sans pénaliser l’économie, surtout le tourisme », ont-ils fait savoir. Des réunions avec toutes les parties prenantes sont ainsi organisées dernièrement afin de trouver ensemble un consensus.
Portée transversale. Par ailleurs, un tour opérateur a soulevé que des touristes ont fait des réservations pour passer leurs vacances à Madagascar en 2020 ou en 2021. « Certains d’entre eux ont décidé de reporter leurs voyages pour cette année en raison de la pandémie de Covid-19 survenue dans le pays. Qui va ainsi supporter cette charge supplémentaire liée aux tests de Covid avant l’embarquement et à l’arrivée dans nos aéroports, sans compter l’augmentation des devis suite à la flambée des prix des carburants ? Cependant, nous ne sommes plus en mesure de les rembourser à cause d’un problème de trésorerie », a-t-elle exprimé. Face à cet état de fait, les opérateurs touristiques revendiquent l’amélioration des mesures permettant de faciliter l’arrivée des voyageurs choisissant la destination Madagascar, si l’on veut bien s’engager à relancer ce secteur ayant une portée transversale. En effet, de nombreuses familles opérant dans diverses filières, qui sont éparpillées dans les différentes régions de Madagascar en dépendent. Il existe même des régions qui sont dépendantes du tourisme. D’aucuns reconnaissent également que ce secteur est non seulement pourvoyeur de devises, mais aussi générateur d’emplois. Des opportunités pour faire face à la hausse du coût de la vie actuelle.
Navalona R.
Vous rêvez ? Avec un illuminé à la tête du pays comme le journal le monde l’a évoqué . Un complotiste certainement qui a un mépris incontestable pour les vaccins et donc les vaccinés . Il est hors de question pour lui de faire de l’ombre avec sa tisane le CVO . Le plus malheureux c’est la présence aussi de ces incompétents SOAVALY MAHAZO BAIKO comme ministres du tourisme et de la santé .Ils ne vont pas céder de si peu car ces tests anti géniques à Ivato constituent des sous pour leurs poches !
Bonjour .
Plus généralement, les récentes crises sanitaire (covid-19) et politique (Russie -OTAN via l’Ukraine) marquent un tournant signifiant dans la marche du monde , tourisme international compris . Crise s’entend bouleversement puis …retour au point de départ . Raison pour laquelle les ministères concernés n’en ont pas profité pour [repenser] le tourisme malagasy. En plus de la la variable sanitaire , faut-il prendre en considération des vecteurs tels que les répercussions de l’inévitable accélération de l’appauvrissement des peuples des pays traditionnellement pourvoyeurs de visiteurs/touristes, confrontés à un non moins inévitable renchérissement des frais de toutes natures , dont les frais logistiques en tout premier lieu . A cela conviendra-t’il d’ajouter les coûts et/ou désagréments spécifiques à Madagascar : pauvreté grandissante des populations et ses avatars : corruptibilité et insécurité à tous les étages , exode rural massif , engorgement des villes et donc insalubrité , ect..ect…
Pour dire simple , il est fini le temps de[l’industrie] touristique classieuse pourvoyeuse de devises . Il eût fallu intégrer les avertissements des dommages de la covid-19 à des fins de repenser une offre touristique en adéquation avec les ressources des clients potentiels , les locaux en bonne place .
C’est à s’interroger sur les missions des ministères et des institutions consulaires con-cernés !