Le SAF/FJKM et le FLM s’engagent davantage dans le développement et l’humanitaire. Ils mèneront encore plusieurs activités dans ce sens en tant qu’organisations confessionnelles, membres de l’ACT Alliance.
Après ses dix années d’adhésion à l’ACT Alliance (Action commune des Églises), c’est la première fois que Madagascar accueille dans ses murs les responsables de cette alliance mondiale. Il s’agit de Thorsten Bobei, directeur de programme ACT Alliance Genève et Elisabeth Kisugha Zimba, coordonnatrice régionale ACT Forum Afrique. Créer des liens entre aide humanitaire et développement durable figure parmi les objectifs de cette organisation humanitaire opérant dans 127 pays avec 150 organisations membres dont le SAF/FJKM et le FLM. « L’objet de notre visite est d‘entrer en contact plus étroit avec ces deux organisations. Pour mieux les connecter envers les processus globaux et régionaux dans lesquels aussi les autres membres de l’alliance travaillent ensemble », selon Thorsten Bobei. Le SAF/FJKM et le FLM accordent une attention particulière à l’humanitaire et au développement pour que leurs actions puissent atteindre ceux qui en ont le plus besoin. Evah Haririsoa, directeur des relations internationales auprès du SAF/FJKM a cité comme exemple le cas d’Ikongo après les intempéries au début de l’année. « Les actions menées par l’église, à travers ses antennes régionales, ont pu sauver des vies lors du passage des cyclones dans le pays. Les aides n’ont pas pu être acheminées à Ikongo en raison de la coupure des routes mais après un simple coup de fil, les synodes et les bénévoles de l’église ont pu apporter leurs contributions à nos compatriotes. Ceci illustre bien les points forts de l’église dans les actions humanitaires », a-t-elle indiqué.
Valeurs
Les membres de l’ACT Alliance sont liés par plusieurs valeurs fondamentales, ancrées dans la foi chrétienne et guidant leurs actions dans les domaines de l’aide humanitaire, du développement et de la défense des causes. Ses activités s’articulent autour de plusieurs axes, notamment sur l’accord de Paris qui met surtout en exergue la lutte contre le changement climatique, l’encouragement des chefs religieux à s’impliquer davantage dans les actions de développement ou encore l’élaboration des stratégies pour venir en aide aux pays les plus vulnérables en mettant en relation les pays du Sud et les pays du Nord et la dernière et non la moindre, la promotion de la société civile en tant qu’acteur du développement.
Narindra Rakotobe