Pour le ministre de l’Environnement, la croissance économique doit primer sur tout calcul politique politicien.
Le remaniement du gouvernement se précise à l’approche du deuxième round du sommet à cinq prévu le 13 janvier. Les réactions se succèdent. Pour le ministre de l’Environnement, non moins membre du bureau national du HVM, Anthèlme Ramparany, le président Hery Rajaonarimampianina est libre de choisir qui il veut pour collaborer avec lui. « Je suis démocrate. Il y a là un président démocratiquement élu. Il a le plein pouvoir de décider de l’avenir du pays. Le président Hery Rajaonarimampianina a toute la légitimité et la légalité de choisir ses collaborateurs durant son mandat. », estime-t-il.
Stabilité de 30 ans. Le ministre Anthèlme Ramparany qui a été élu député à Mananjary avant d’être nommé dans le premier gouvernement de la Quatrième République, ne cache pas cependant ses inquiétudes : « Il faut prendre toutes les précautions possibles. Car il y a quelque part derrière certaines exigences des tentatives de déstabiliser politiquement le pays. Qui peut me rassurer qu’il y aura une réelle stabilité avec la mise en place d’une transition bis ? » Pour le ministre Anthèlme Ramparany, Madagascar a besoin d’une stabilité démocratique. « Il nous faut une stabilité de 30 ans pour que nous puissions atteindre un niveau de croissance économique à deux chiffres. » souhaite-t-il.
Gouvernement de réconciliation. Sauf revirement du président Hery Rajaonarimampianina, le processus de réconciliation en cours devrait aboutir à la mise en place d’un gouvernement de réconciliation. Mais, la question reste de savoir de quelle réconciliation s’agit-il. Si c’est une réconciliation purement politique, le futur gouvernement serait composé des représentants des forces politiques concernées. Par contre, s’il s’agit d’une réconciliation avec la croissance économique, le président de la République serait amené à former un gouvernement de techniciens capable de relever les défis du développement.
R. Eugène
