L’Association des femmes journalistes de Madagascar ou AFJM poursuit sa lancée dans la quête de plus de professionnalisme, pour ses 590 membres, dans l’exercice d’un métier totalement assumé.
Une séance de renforcement de capacité sur les titrailles et mises en page, suivie d’une séance de développement personnel à l’attention de ses membres, ont justement été organisées hier au Domaine Tsilazaina, grâce à l’appui de l’ambassade de France à Madagascar, la première formation ayant été dispensée par Annick Sandra Rabearisoa une formatrice de Action Média Francophone Madagascar. Kiady Andrianirina Radaniela, nutritionniste international formé en psychologie et « personal trainer » a pris en charge la partie développement personnel de la séance. Plusieurs autres formations sur le journalisme d’investigation, la corruption ou la rédaction web, entre autres, convenues avec d’autres partenaires viendront incessamment.
Pour privilégier les membres dans les régions autres que celle de la Capitale, un accord de partenariat a été signé avec Orange Solidarité Madagascar hier au Centre Digital Ankorondrano, entre le président d’Orange Solidarité Madagascar, Benja Arson et la présidente de l’AFJM, Anny Andrianaivonirina, pour des renforcements en compétences numériques et entrepreneuriales de ces femmes journalistes dans le cadre du programme Maisons digitales pour les femmes. L’autonomisation des femmes, bien que restant encore un grand défi à Madagascar, connaît une certaine évolution grâce à ce programme. 9 000 femmes en ont déjà bénéficié grâce aux 41 Maisons digitales déployées dans tout le pays. Le programme est, désormais, mis au profit des groupements de femmes pour un meilleur appui à l’autonomisation des femmes. Le premier groupement à qui ce programme bénéficiera est donc l’Association des Femmes Journalistes de Madagascar (AFJM). Ce partenariat fait suite aux activités qui ont eu lieu entre 2021 et 2022 dans la cadre du projet GOUDMADA, financé par les Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix, et est mis en œuvre par l’UNESCO, le PNUD et l’OHCHR (le Haut commissariat aux droits de l’Homme). Les femmes journalistes de la région Anosy ont déjà bénéficié de ces formations en juin dernier. Une deuxième vague de formation se tiendra à Tuléar, incessamment, mais les journalistes des autres régions ne seront pas en reste.
Hanitra Andria