
Sélectionnés par le Ministère de l’Eau, de l’Energie et des Hydrocarbures, les jeunes fraîchement formés vont raffermir les rangs des agents de la Santé publique.
La situation actuelle de la peste est plus que préoccupante. Avec le nombre de cas enregistrés qui ne cesse de croître, les agents de santé au sein des hôpitaux de traitement de la maladie sont submergés. Les semaines précédentes où l’on a vu des responsables d’hôpital se plaindre du nombre des personnes venues demander des soins. L’action de renforcement du personnel des huit hôpitaux de traitement de peste (six à Antananarivo, un à Toamasina et un à Fénérive-Est) entreprise par l’Unicef, en collaboration avec Médecins sans Frontières, l’Organisation Mondiale de la Santé, du Ministère de l’Eau, de l’Energie et des Hydrocarbures en appui au Ministère de la Santé publique arrive à point nommé. A cet effet, l’action en question a consisté en la formation de 264 jeunes, issus du monde professionnel, paramédicaux et étudiants sur le renforcement du contrôle de l’hygiène, de l’assainissement et l’accueil dans lesdits hôpitaux de traitement. Une nouvelle qui va apporter une bouffée d’oxygène ainsi qu’une amélioration importante quant à la gestion du travail dans les centres de traitement de la peste pour les prochains trois mois.
Dispatching. Opérationnelle, la nouvelle équipe sera attribuée à des tâches spécifiques auprès des hôpitaux de traitement. 160 hygiénistes vont dans ce cas être affectés dans les fonctions relatives aux techniques d’hygiène dans la zone d’isolation, les activités de nettoyage de surfaces, des lits, des douches, des latrines ainsi que le traitement des déchets hospitaliers. 72 autres personnes se chargeront quant à eux de l’accueil et de l’orientation des familles. Leur mission consiste également à la limitation des accès. Et pour finir, 16 blanchisseurs vont spécifiquement s’occuper du nettoyage des équipements de protection du personnel médical et hygiéniste. Par ailleurs, il convient de rappeler que la formation des 264 jeunes bénévoles s’est déroulée les samedi et dimanche 7 et 8 octobre dernier pour Antananarivo et Toamasina. La session pour Fénérive-Est s’est déroulée hier. Le manque d’hygiène est un facteur qui favorise la propagation de la peste qui sévit actuellement. Les gestes citoyens se sont toutefois arrêtés à des séances de nettoyages ponctuels. Les ordures, comme à Ambodinisotry, s’entassent toujours.
José Belalahy